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jeudi 5 juin 2025

NÉCROLOGIE 2025

Michel Meyer
, décédé le 30 juillet. 82 ans 

Co-fondateur de France Info en 1986, figure du journalisme franco-allemand, originaire du Bas-Rhin, il avait débuté en 1966 à Strasbourg. 
Correspondant en Allemagne pendant plus de 15 ans pour Antenne 2, Radio France et pour L’Express, il dirigea aussi l’information de Radio France et de RFI de 1986 à 1989 et en 2003 le réseau France Bleu
Auteur de quelques 18 livres, son dernier ouvrage était dédié à la chute du mur de Berlin.

Claude Roire, décédé le 17 juillet. 86 ans

Rédacteur en chef adjoint du Canard Enchaîné, il révéla notamment “l’affaire Boulin” en 1979, et les salaires exorbitants de Jacques Calvet, PDG de Peugeot. Il était le fils de Jean Roire, un ancien de Radio Alger. Il avait débuté à Libération (première version) dans les années 50 et poursuivra par L’Express.

Thierry Ardisson, décédé le 14 juillet. 76 ans

Celui que l’on surnommait “L’homme en noir”, jamais complaisant, toujours transgressif, a fait les grandes heures de la télé à partir des années 1980.
Ses émissions commme Bains de minuit, puis Lunettes noires pour nuits blanches sur Antenne 2, ou Paris Dernière sur Paris Première en 1995-96, lui ont permis de décliner son goût pour la provocation.
Coproducteur avec Catherine Barma, de Tout le monde en parle, le samedi soir sur France 2, puis de On n’est pas couché, il rejoindra Canal + dans Salut les terriens, en 2006.
Né dans la Creuse, sa petite enfance se passe en Algérie, au gré des chantiers de son père ingénieur dans le BTP. 
Revenu en France à 8 ans, il ira au collège à Annecy. DJ dans une discothèque de Juan-les-Pins à 17 ans, il découvre le monde de la nuit. A Paris, il fonde Business en 1978, sa propre agence de pub, et rédige des slogans restés célèbres : Lapeyre, y en a pas deux, Chaussée aux Moines, Amène ! Quand c’est trop, c’est Tropico... 
Directeur-adjoint des rédactions d’Hachette-Flipacchi, il dirigea un temps L’Écho des savanes puis en 1992 le mensuel Interview qu’il devra rebaptiser Entrevue après avoir perdu un procès pour plagiat d’un magazine américain. En 1998, il lance avec Francis Morel le magazine J’économise, édité par le groupe Springer, tiré à 420.000 exemplaires.
En 1980, il interview Yannick Noah dans Rock & Folk, révélant que les tennismen prennent des amphétamines et qu’il fume du haschich avant les matches. Ses scoops de presse lui vaudront d’être invité sur les plateaux télé. En 1985-1986, il présentera Scoop à la une sur TF1.
Suivront une série d’émissions qu’il anime ou produit : Stars à la barre, Télé Zèbre, Double Jeu, Ardimat, Frou-Frou, Coeur d’Ardishow, Autant en emporte le temps, Graines de star, FlashBack, Les Niouzes, Top Flop, Free One, Vue sur la mer, Tribu, Opinion publique et 93 faubourg Saint-Honoré.
En mai 2019, il attaque Vincent Bolloré en justice suite à l’arrêt de son émission Salut les terriens ! Pour ne pas avoir respecté un préavis de 4 mois et demi, la chaîne C8 sera condamnée en 2024 à lui verser 2,9 M€.
Thierry Ardisson était marié depuis 2014 à Audrey Crespo-Mara, journaliste à TF1.
Décédé d’un cancer du foie, il évoqua publiquement sa consommation de drogues dures dès les années 70. Partir un 14 juillet, une date pour le moins ironique pour ce monarchiste qui assumait ses convictions.

Christine Laydu, décédée le 5 juillet. 94 ans

Comédienne, elle était la co-autrice de Bonne nuit les petits, série enfantine culte, diffusée chaque soir sur la première chaîne de l’ORTF de 1962 à 1973, créée par son mari, le producteur Claude Laydu, décédé en 2011. Gros nounous, Nicolas et Pimprenelle, ont marqué toute une génération.

Luc-Olivier Bézu, décédé le 29 juin. 73 ans

Originaire de Croix (Nord), il a été maquettiste et photographe au magazine Gai Pied avant de rejoindre en 1981 les débuts de la radio libre Fréquence Gaie, la première radio homosexuelle française associative à émettre 7 jours sur 7, 24 h sur 24. Animateur d’émissions de variétés, dont Prenons le temps de Trénet, assurant aussi l’illustration sonore et la mise en ondes, il s’est retrouvé président de la radio le jour de ses 30 ans, le 20 décembre 1981, à l’issue d’une AG houleuse de l’association, jusqu’à sa démission à l’été 1982. Il a également collaboré à Radio Monte Carlo et à TF1.

Pierre-Louis Castelli, décédé le 25 juin. 74 ans 

Depuis les années 80, il était “la voix” de la course au large sur France Inter. Retraité, il était dans les équipes d’organisation du Vendée Globe. Niçois passionné de la mer, il avait débuté à Radio Monte Carlo avant de rejoindre Radio France. Rédacteur en chef de France Bleu Azur en 2006, sa polyvalence l’avait aussi conduit à commenter le football, notamment la Coupe du monde de 1998.

Jean-Luc Will, décédé le 24 juin. 68 ans
Entré aux Dernières Nouvelles d’Alsace à l’âge de 20 ans en 1976, il a dirigé les agences de Sarreguemines, Sarre-Union, Obernai, Colmar et Guebwiller. Passionné de faits divers, il était à la retraite depuis 2020. 

Jacques-Claude Jamouillé, décédé le 22 juin. 48 ans

Une crise d’asthme a emporté le journaliste sportif, habitué des matches du TFC et du Stade Toulousain, pour le groupe Mediameeting.

Bernard Cassen, décédé le 12 juin. 87 ans

Cofondateur de l’association altermondialiste ATTAC, il a été directeur général du Monde Diplomatique (1996-2008) où il collaborait depuis 1973, après avoir écrit dans Le Monde depuis 1967. Agrégé d’anglais, universitaire, il dirigea (1981-1985) la Mission Interministérielle de l’information scientifique et technique (Midist). Secrétaire général de la Maison de l’Amérique Latine, il soutiendra le lancement de Courrier International fondé en 1990.
Dans l’hebdomadaire Politis il exprima dès 2003 ses critiques à propos de Tariq Ramadan. Il a également fondé L’Institut d’études européennes (IEE), rattaché à l’université Paris 8.

Robert Gely, décédé le 12 juin. 87 ans

Directeur commercial de La Dépêche du Midi des années 70 à 90, il a été élu durant quatre mandats dans l’opposition, sous l’étiquette des radicaux de gauche, au conseil municipal de Toulouse. Très investi au Toulouse Football Club, il a présidé la section amateur du TFC.

Jean Mesnard, décédé à Chartres le 10 juin. 64 ans

Journaliste à L’Équipe depuis plus de trente ans, il avait débuté dans les journaux de la région lyonnaise, et fait ses premières piges au secrétariat de rédaction du quotidien sportif lors des Jeux Olympiques de Séoul en 1988. Il avait aussi travaillé au Quotidien de La Réunion, aux Antilles et au Vietnam.

Gérard Bernar, décédé le 8 juin

Ancien rédacteur à Disco Revue puis cofondateur et directeur de la publication du magazine Best, revue rock mythique lancée en 1968, il vivait à Cannes où il avait lancé en 2003, avec son épouse Michelle L’Email Gourmand, une lettre hebdomadaire régionale. Ce média implanté dans les milieux de la restauration et de l’hôtellerie est devenu un site réputé à la hauteur des attentes des professionnels de la gastronomie de Provence Alpes Côte d'Azur.

Éric Bhat, décédé le 8 juin. 68 ans

Fondateur et premier rédacteur en chef du magazine Auto Plus, cette figure de la presse automobile était originaire de Pau où, encore lycéen, à 17 ans, il décrochera ses premières piges à l’Éclair des Pyrénées pour couvrir le grand prix local de Formule 2. Après l’école de journalisme de Bordeaux, sa carrière débuta en 1978 à Auto Hebdo. En 1979, il devient rédacteur en chef de Grand Prix International, nouveau magazine novateur sur la Formule 1 publié en plusieurs langues. Attaché de presse chez Renault F1 en 1982, il rejoint Auto Défense en 1987 puis devient directeur de la rédaction de L’Automobile Magazine. En 1988, il est recruté par les Éditions Mondiales pour lancer Auto Plus, sur le modèle du magazine allemand Auto Bild.

Francis Giacobetti, décédé le 7 juin. 85 ans 

Photographe originaire de Marseille, il débuta à la fin des années 50 à Marie Claire puis deviendra reporter à Paris Match, recruté comme « consultant couleur » et auteur de très nombreux portraits de célébrités du monde politique international, du show-business, des arts et des sciences.
Directeur artistique du magazine Lui, collaborateur de Playboy des années 60 aux années 80, photographe du calendrier Pirelli, il a aussi été réalisateur en 1975 du film érotique Emmanuelle l’antivierge, plus connu sous le titre Emmanuelle 2, avec Sylvia Kristel. Sorti en France en 1978, interdit aux moins de 16 ans, il connaîtra un succès commercial avec plus de 2,2 millions d’entrées. Avec l’actrice Carole Bouquet, il est le père de Louis Giacobetti, né en 1987, assistant réalisateur.

Michel Schifres décédé le 5 juin. 79 ans

Journaliste de presse écrite, originaire d’Orléans, (CFJ 1968), il débuta à Combat en 1970, puis au Monde (1972-1974) avant de devenir chef du service politique au Quotidien de Paris (1974-1976). Au JDD à partir de 1977, il sera rédacteur en chef adjoint (1979-1982) puis rédacteur en chef jusqu’en 1986 et directeur adjoint de la rédaction (1986-1989). Sa carrière se poursuivra pour le groupe Hersant, comme directeur de la rédaction à France Soir (1989-1992) puis au Figaro (1992-1998) et directeur délégué de la rédaction (1998-2000). En 2005, il succède à Franz-Olivier Giesbert à la tête de la rédaction du Figaro Magazine jusqu’en 2007 où il est remplacé par Etienne Mougeotte. Il devient alors vice-président du comité éditorial du groupe Figaro.
En dépit de lourds problèmes de santé (infarctus et cancers) et un grave accident de la route en 2022, il restait une plume affutée à L’Opinion où il signait un billet d’humeur quotidien à partir de 2013. Editorialiste politique, auteur de nombreux ouvrages, il avait notamment signé L’Élysée de Mitterrand (éditions Alain Moreau 1985) avec son confrère Michel Sarazin du JDD. Sa seconde épouse Marie-Ange Horlaville, productrice de télévision, est décédée du coronavirus en janvier 2022.
Lucas Schifres, son fils, photographe de presse réputé spécialiste de la Chine, vit à Hong Kong.

Jean-Noël Ogouz décédé le 28 mai. 75 ans

Originaire de Marseille, collaborateur des magazines spécialisés Best, Rock & Folk, du quotidien Libération, il est l’auteur de l’ouvrage encyclopédique de référence Le Rock de A à Z. Responsable de répertoires internationaux des maisons de disques (EMI, CBS, Columbia, Warner), il a été rédacteur en chef du site Music-story.net. Passionné, autodidacte, il a été standardiste et vendeur de poêles à mazout dans les Deux-Sèvres avant de faire ses premières piges et de devenir animateur sur Europe 1 et chroniqueur sur France Inter.

© Guillaume Gaffiot/Bestimage
Philippe Labro, journaliste de presse écrite, de radio, de télévision, auteur d’une vingtaine de romans, parolier de chansons, réalisateur, est décédé le 4 juin, des suites d’un cancer. 

Né en 1936 à Montauban (Tarn-et-Garonne), il sera très fier de ses parents - Jean-François et Henriette -  qui recevront en 2000 le titre de Justes parmi les Nations pour avoir caché une famille juive pendant la Seconde Guerre mondiale alors qu’un officier SS avait réquisitionné le premier étage de leur maison.


La famille, installée à Paris après guerre, Philippe Labro va au lycée Janson-de-Sailly. Doué pour la littérature, il dirigea le journal de l'établissement, mais en 1951, à 15 ans, il rate son bac. 

Cet échec, il le transformera en conquête de sa liberté. Il partira étudier aux États-Unis, après avoir décroché la bourse de voyages Zellidja.                                             

De retour en France à 20 ans, il devient reporter à Europe 1 en 1957 et signe ses premiers articles, des portraits de personnalités, dans le magazine Marie-France


En 1959, il est engagé par Pierre Lazareff qui dirige le quotidien France Soir dont le tirage dépasse alors le million d’exemplaires. Grand reporter, il y restera jusqu’à la mort de son mentor en 1972, et se spécialise dans l'actualité mondaine et artistique comme le festival de Cannes.

Alors qu’il se trouve sur le campus de l’université de Yale, pour l’émission d’actualités télévisées 5 Colonnes à la Une, le président Kennedy est assassiné le 22 novembre 1963. Il sera l’un des rares journalistes français sur place pour relater ces évènements tragiques.


Après la guerre d'Algérie - affecté en 1961 à l'hebdo militaire Le Bled, il évoquera cette période dans son roman Les Feux mal éteints, publié en 1967 -  sa carrière professionnelle décolle  grâce à de multiples collaborations : coproducteur de l’émission Caméra Trois sur Antenne 2 de 1964 à 1968, chroniqueur au Journal du Dimanche de 1965 à 1972, et à Paris-Match de 1971 à 1988. En 1981-82, il présente le JT sur la 2e chaîne et collabore également à TF1.

En 1979, rédacteur en chef à RTL, directeur des programmes à partir de 1985, il deviendra vice-président du conseil d’administration de la station en 2000. Chaque dimanche, en 2011-2012, il sera au micro de Mon RTL à moi. 


Multipliant les contacts dans le cinéma, ami de Jean-Pierre Melville et de Jean-Luc Godard, il se lance en 1969 dans la réalisation d'un premier long métrage autobiographique : Tout peut arriver est consacré à ses voyages en Amérique. Fabrice Luchini y tiendra son tout premier rôle à 17 ans. 

Plusieurs de ses films connaîtront le succès : Sans mobile apparent en 1971 avec Jean-Louis Trintignant, L’Héritier en 1973 et L’Alpagueur en 1976 avec Belmondo, La Crime en 1983 avec Claude Brasseur, Rive droite, rive gauche en 1984, avec Gérard Depardieu, Nathalie Baye et Carole Bouquet. On le retrouve aussi parmi les fondateurs du festival du cinéma américain de Deauville. Il signe des chansons à succès pour Johnny Hallyday, Eddy Mitchell et Jane Birkin.


En 1994, il frôle la mort après dix jours de coma suite à une pneumopathie foudroyante. Un épisode qu’il retracera dans son livre La Traversée, publié en 1996. 

Tout semble réussir au journaliste "touche-à-tout" : médias, cinéma, chanson, littérature... 

Alors que sa carrière professionnelle arrive au sommet, il souffrira d'une grave dépression entre 1999 et 2001. Dans son livre Tomber sept fois, se relever huit, il racontera cette traversée.


Hervé Béroud, directeur de l'information du groupe M6-RTL, invité dans l'émission C'est à vous sur France 5 pour rendre hommage au journaliste, rappelle qu'à peine nommé président de RTL, Philippe Labro s'est dit : '' Mais qu'est-ce que je fais là ? Je ne suis pas à ma place, je suis un saltimbanque, je suis un artiste, je suis un journaliste mais je ne suis pas un président ''. Et ça l'a fait sombrer dans une profonde dépression. Je l'ai vu à l'époque devenir subitement, au moment où il devenait le grand patron de RTL, l'ombre de lui-même."


Labro et Bolloré ont lancé Direct 8


Un homme lui tend alors la main : Vincent Bolloré.

Le 31 mars 2005 à 19 h, ils seront ensemble pour lancer Direct 8 sur la TNT.

 

Au lancement de Direct 8 : Vincent Bolloré et Philippe Labro
(capture d'écran Dailymotion)
Nommé vice-président de la chaîne, ses premiers mots à l’antenne seront : « Le direct, c’est la vérité de la vie ». 


Réagissant au décès du journaliste, Thibaut Brutin, directeur général de Reporters sans frontières,  a confié sur ses réseaux sociaux, que Philippe Labro "concédait que C8 n'était pas l'idéal du journalisme"  mails il exprimait " toute sa reconnaissance pour Vincent Bolloré, qui lui avait fait confiance dans un moment où sa carrière connaissait un creux, et sa loyauté pour cet homme fidèle, qu'il décrivait tel le Citizen Kane d'Orson Welles".

Outre ses fonctions dirigeantes, Philippe Labro présentera à partir de 2012 le magazine culturel Blog Notes, qui deviendra Langue de bois s’abstenir. 

Fin 2006, la gestion de la chaîne restant largement déficitaire (30 M€ de pertes pour 40 M€ de budget), Vincent Bolloré remplace Labro par son fils Yannick Bolloré qui prendra la direction des programmes. Ce dernier opérera un virage éditorial dans un style plus commercial. Avec Cyril Hanouna, leur société de production H2O, fait de l’émission Touche pas à mon poste une tête de gondole très favorable à l’audience. Direct 8 deviendra D8 en 2012 puis C8 en 2016. 

La chaîne disparaîtra fin février 2025, suite au non renouvellement de la fréquence TNT par l’Arcom. Philippe Labro y animera jusqu'au bout son magazine culturel L’essentiel chez Labro à l'antenne depuis 2021.


En 2015, un nouvel épisode compliqué rattrapera Philippe Labro, propulsé dans la sphère dirigeante d’I-Télé, rebaptisée CNews, aux côtés de Guillaume Zeller, nommé par Vincent Bolloré. 

Le petit-fils du général André Zeller - l’un des quatre gradés impliqués dans le putsch des généraux d’Alger en 1961 - était jusqu’alors rédacteur en chef de Direct Matin, le quotidien gratuit du groupe Bolloré, après avoir été directeur de la rédaction de D8

La rédaction de la chaîne d’infos du groupe Canal, bousculée par BFM TV, contestera la ligne éditoriale devenue très conservatrice conduite par le tandem Zeller-Labro, provoquant une grave crise interne. 

Cent journalistes sur 120 démissionneront à l’issue de 31 jours de grève… 


Philippe Labro était marié depuis 47 ans à Françoise Coulon, scénariste. Il était père de quatre enfants.




PRESSE QUOTIDIENNE RÉGIONALE

  Extrait de PRESSE&MÉDIAS juin-juillet 2025