lundi 31 janvier 2022

Le MAG FUTURA, première édition « papier »

Le site FUTURA dédié à la vulgarisation scientifique, s'est lancé un défi pour ses 20 ans : la rédaction d'un magazine papier.

La revue est sortie en kiosques et librairies le 21 janvier 2022. Elle propose sur plus de 200 pages, enquêtes, reportages et grands entretiens selon 4 thématiques : espace, environnement, santé, technologie. 

Elle a adopté le format du mook, mélange entre magazine et livre avec un contenu différent et complémentaire de celui du site.

Ce pari a pu être possible grâce à  4.800 préventes effectuées par le biais d'une campagne de financement participatif.

Repères :


Futura est né en 2001 autour de 5 catégories : sciences, technologie, planète, santé, maison.


La rédaction compte 10 journalistes épaulés par 450 experts indépendants.

Accès gratuit : le modèle économique repose sur des publicités présentes à plusieurs endroits du site.


Fondateur, directeur de la publication : Guillaume Josse (HEC Montréal, ISAE-SUPAéro). Fondateur en 2012 de l’agence de webmarketing Mediazeen, devenue en 2016 groupe MADE IN FUTURA, structuré autour de deux pôles : média et digital marketing.

Rédacteur en chef : Vincent Lucchese (CFJ 2012)


Siège social :


Futura-Sciences 36 place Dei Doufin, Le Palladien Bat B, Port Fréjus, 83600 Fréjus


Site officiel 



mercredi 26 janvier 2022

START-UP : PLAYPLAY

Thibaut Machet (EM Lyon Business School), ex-directeur digital chez Eurosport pendant six ans, a co-fondé PlayPlay en 2017, avec Clément Moracin et Aurélien Dayres. 

Cette plateforme en ligne se définit comme « l’outil de création vidéo le plus simple au monde ». Spécialisée dans la production simplifiée, elle démocratise la réalisation des contenus de communication. Avec 20.000 vidéos créées par mois, PlayPlay a d’abord commencé à travailler pour des médias (Eurosport, 20 Minutes, France TV, TF1). Elle compte déjà un millier de clients du CAC 40 dont Orange, LCL, Axa, Danone, Disneyland, Bouygues, Generali, Crédit Agricole, Yves Rocher, Decathlon, etc. 

Annonce corporate, lancement d’événements, portraits et témoignages, interviews, promotion : PlayPlay propose plus de 300 modèles créés par des experts en communication, marketing et RH, pour réaliser rapidement des vidéos de qualité à moindre frais sur la base d’un abonnement. 

Stories Instagram, intégration de chartes graphiques des clients, photos, vidéos, gifs libres de droit, Play-Play donne accès à des librairies de médias libres de droit avec un partenariat avec Getty Images. 

La start-up compte 120 collaborateurs et est déjà présente dans 14 pays. 

Pour financer son développement, après avoir levé 10 M€ en mai 2020, elle a procédé en janvier 2022 à une nouvelle levée de fonds de 47 M€ avec l’américain Insights Partners et ouvre un bureau à New York.


Siège social :


  • 9 rue des Colonnes, 75002 Paris


Site officiel

lundi 24 janvier 2022

PUBLIHEBDOS

Filiale du groupe SIPA-Ouest France à 84,34 %.

Domine la presse hebdomadaire régionale (PHR) et représente 30 % du marché avec 92 titres (77 hebdos/bi-hebdos et 14 gratuits) à fort taux de pénétration : 865.000 exemplaires / parution, soit 3,1 M de lecteurs. 

Le groupe édite aussi le quotidien départemental 

La Presse de la Manche : 18.719 ex. - 1,99 %


Le site national actu.fr lancé en 2017 compte 25 M  d’utilisateurs uniques, soit + de 80 M de visites par mois en 2020.


Il agrège plus de 100 journaux locaux, payants et gratuits, avec un desk national basé à Rennes. 

Des médias indépendants, extérieurs au groupe, l’ont rallié comme Le Métropolitain à Montpellier, La Dépêche de Tahiti et Le Haut-Anjou.

En formule uniquement pure-player actu.fr est présent à Strasbourg, Bordeaux, Lyon, Saint-Étienne, Grenoble, Marseille, Nice.


Rédactrice en chef : Carole Gamelin (ESJ Lille 1995. Jusqu'en 2016 à La République des Pyrénées chef de la rédaction locale de Pau puis chef de la rédaction numérique, de 1997 à 2001 chef d'agence à Nord Éclair Béthune).


2 imprimeries assurent la production : IMPRAM à Cavan (22) sur l’axe Lannion-Guingamp sort 550.000 ex. / semaine.

L’imprimerie de La Presse de la Manche à Cherbourg sort 455.000 ex. / semaine.

Régie publicitaire : Hebdos Communication

Agence de presse : APEi 3 Bd Victor-Hugo - BP 22 - 77001 Melun Cedex.


Président du directoire : Francis Gaunand (École des cadres SNCF 1985)

Président du conseil de surveillance : Olivier Bonsart depuis 2007 (HEC 1977, ex-PDG de 20 Minutes France)



2016 : La Presse de la Manche à parité avec le groupe SOGEMEDIA, est devenu co-propriétaire de 4 hebdos du groupe HCR (Hebdos Catholiques Régionaux) rachetés 1 € symbolique aux diocèses de Belley-Ars, Langres, Valence et Viviers :


La Voix de l’Ain (Bourg-en-Bresse)  11.497  + 0,58 %

L’Hebdo de l’Ardèche-Terre Vivaroise (Valence)  5.029 ex.  - 0,93 %

Drôme Hebdo - Peuple Libre 1.679 ex.  - 2,72 %

La Voix de la Haute-Marne (Chaumont) 1.471 ex.  - 5,07 %


2014 : 8 hebdos ont été intégrés, rachetés à la Société des Editions de Presse Régionale (SEPR) détenue auparavant à 99 % par la famille Mulliez (Auchan).


Chiffres clés :


CA 2020 : 68,215 M€. Résultat 2,74 M€ (88 M€ en 2016)

842 salariés


Les hebdos-bi-hebdos et gratuits édités


Aquitaine


Le Républicain Sud-Gironde 7.620 ex.  + 5,46 %

Le Républicain Lot-et-Garonne  9.133 ex.  - 4,73 %

(vendus en 2013 par le groupe La Dépêche du Midi à Publihebdos).


Bretagne



Le Trégor
14.325 ex. - 2,93 %

Chronique Républicaine (Fougères) 11.620 ex.  - 4,49 %


Le Pays Malouin
10.089 ex. - 1,50 % 

L'Écho de l'Armor et de l’Argoat 8.277 ex.  - 1,64 %

Le journal de Vitré  7.013 ex.   - 8,3 %

La Presse d’Armor (Paimpol) 6.332 ex.  - 1,18 %

Le Courrier Indépendant de Loudéac    6.123 ex.  + 5,7 %

Le Petit Bleu des Côtes d’Armor  5.893 ex.  - 2,05 %

Le Penthièvre (Lamballe)  5.863 ex.   + 5,24 %

La Gazette du Centre Morbihan  5.740 ex.  - 1,59 %

Pontivy Journal  4.134 ex.   - 1,77 %

Le Ploërmelais  3.921 ex.  - 2,93 %

L’Hebdo du Finistère - Le Courrier du Léon 20.000 lecteurs (audience Publihebdos)

Côté Quimper (gratuit) diffusion non déclarée 

Côté Brest (gratuit) diffusion non déclarée


Pays de la Loire


Côté La Flèche (gratuit) 36.000 lecteurs (audience Publihebdos) 

Côté La Roche (gratuit) diffusion non déclarée

Côté Les Herbiers (gratuit) diffusion non déclarée

L’écho de la presqu’île Guérande  14.035 ex.  + 3,90 %

Les Sables Vendée journal   9.666 ex.  - 4,20 %

Le Courrier du pays de Retz 9.066 ex.  - 0,49 %

L’Éclaireur de Châteaubriant 8.535 ex.  + 1,11 %

Le Courrier Vendéen  (Challans) 7.332 ex.   + 1,49 %

L'Hebdo de Sèvre & Maine  6.830 ex.   + 5,52 % 

Les Nouvelles - L’écho Fléchois  5.872 ex.    - 16,98 %

Le Petit Courrier - L’Echo du Val de Loir  5.259 ex.   - 7,82 %

L’Action l’Echo Sarthois (La Ferté Bernard) 4.963 ex. 22.500 lecteurs (audience Apig Publihebdos)

Le Journal du Pays Yonnais  14.760 lecteurs (audience Publihebdos)

Les Alpes Mancelles libérées 13.760 lecteurs (audience Publihebdos)

Mayenne Infos (gratuit) diffusion non déclarée


Normandie



Liberté - Le Bonhomme Libre
(Caen) 11.364 ex. - 6,76 %

L'Orne Combattante 10.379 ex.  - 6,04 %

Le Pays d’Auge 9.133 ex.  - 4,73 %

Le Perche 8.615 ex.  - 3,98 %

L'Orne Hebdo 8.036 ex.  - 10,96 %

Le Publicateur libre (Domfront)   7.664 ex.   - 3,14 %

Le Réveil Normand  7.336 ex.  - 6,95 %

La Gazette de la Manche, d’Ile-et-Vilaine et Mayenne  6.857 ex.   - 13,98 %

La Voix, le Bocage  5.444 ex.   - 5,93 %

La Renaissance, le Bessin  4.482 ex.  + 6,03 %

Le Journal de l’Orne  4.411 ex.  - 11,81 %

Les Nouvelles de Falaise  13.990 lecteurs (audience Publihebdos)

L'Éveil de Lisieux  16.503 lecteurs (audience Publihebdos)



Côté Manche (gratuit) diffusion non déclarée 

Les Informations Dieppoises 11.803 ex.  - 0,66 %

La Dépêche (Evreux, Louviers, Verneuil) 9.515 ex.    - 8,51 %

L’Impartial des Andelys   8.913 ex.   + 8,02 %

L'Eveil de Pont-Audemer   8.669 ex.  + 0,4 % 

Le Réveil de Neufchâtel  8.475 ex.  - 4,81 %

L'Eveil Normand (Bernay)  7.931 ex.  - 2,55 %

L’Eclaireur Brayon-La Dépêche du Pays de Bray   24.500 lecteurs (audience Publihebdos)

Le Démocrate Vernonnais  4.245 ex.   + 8,29 %

Le Courrier de l’Eure (Le Neubourg)  4.014 ex.   - 10,2 %

Eure Infos  3.283 ex.    - 8,02 %

Le Journal d’Elbeuf   2.986 ex.    + 3,80 % 

Le Bulletin de l’Arrond. de Rouen   2.834 ex.  - 0,07 %

L’Informateur de Seine Maritime 30.650 lecteurs (audience Publihebdos)

Côté Caen (gratuit) diffusion non déclarée

Le Havre Infos 40.000 ex.  (audience Publihebdos)

Côté Caux (gratuit) diffusion non déclarée

Côté Rouen (gratuit) diffusion non déclarée

C'est à Cherbourg (gratuit) diffusion non déclarée


Occitanie 


Côté Toulouse (gratuit) 45.000 ex. (audience Publihebdos) 

Rachetés en 2014 à la SEPR :

La Voix du Midi (Toulouse et Lauragais) 50.400 + 21.840 lecteurs (audience Publihebdos)

La Vie Quercynoise (Lot) 17.695 lecteurs (audience Publihebdos)

La Voix du Cantal (Aurillac) 3.102 ex. (Apig)

La Voix du Gers (Auch) 2.000 ex. (Apig)

Croix du Midi  6.000 ex. (Apig)

L’Echo du Tarn (Castres) 2.217 ex. (Apig)



Nord-Picardie


Le Journal d’Abbeville   5.342 ex. - 2,71 %

L’Eclaireur de Vimeu - 3 villes soeurs - Vallée de la Bresle    3.872 ex.  - 3,06 %

Croix du Nord (Lille) 11.634 ex. (Racheté en 2014 à la SEPR)


Est-Franche Comté


La Voix du Jura 8.152 ex.  - 2,64 % (Racheté en 2014 à la SEPR)


Centre


L’Action l’Echo Nogent-le-Rotrou 

4.963 ex. 22.500 lecteurs (audience Apig Publihebdos - édition de Dreux supprimée en janvier 2010)


Ile-de-France


La République de Seine et Marne 13.622 ex.   + 20,21 %

Toutes Les Nouvelles de Versailles 6.453 ex.  - 14,8 %

La Marne  5.878 ex.  - 8,07 %

Le Pays Briard   (Coulommiers) 4.814 ex.   - 3,7 %  

Le Courrier de Mantes  4.594 ex.  - 10,9 %

Le Courrier des Yvelines (St Germain en Laye - Poissy) 20.005 lecteurs  (audience Publihebdos)

La Gazette du Val d’Oise 19.926 lecteurs (audience Publihebdos)

L'Echo - Le Régional (Pontoise)  14.589 lecteurs (audience Publihebdos)


Siège social : 


Publihebdos 10, rue du Breil 35051 Rennes



lundi 17 janvier 2022

L'HUMANITÉ : NOUVELLE FORMULE

20 janvier 2022 : le quotidien communiste L'Humanité et son nouvel hebdo L'Humanité Magazine (ex-Humanité Dimanche) proposent une nouvelle formule et un site internet modernisé.


Pour Fabien Gay, directeur du journal et sénateur communiste de Seine-Saint-Denis (*), ces nouvelles formules «  plus incisives vont renforcer l’utilité et l’audience de nos journaux ». Ces changements interviennent à trois mois de l’élection présidentielle, temps fort de la vie politique.

Parmi les nouveaux chroniqueurs, à parité hommes-femmes, on trouve la philosophe Barbara Cassin, Académicienne française depuis 2018.


En 2019, L’Huma en cessation de paiement avait été placée sous la protection du tribunal de commerce de Bobigny.

Un plan de sauvegarde de l’emploi entraîna la suppression de 41 postes sur 157. Une souscription permettra de récolter plus de 700.000 € de la part des lecteurs.

Fin 2019, le tribunal de commerce déclarait la sortie du redressement suite au plan d’économies (3,5 M€) et à la souscription et aux dons qui ont permis de récolter plus de 4 M€. 

Fin 2020, un délai de deux ans supplémentaires était accordé pour la mise en oeuvre du plan de continuation du fait de la crise de Presstalis et de la pandémie Covid-19.


L’Humanité : 37.905 ex. + 1,06 % (dont 33.000 abonnés)


Repères :


Fondé en 1904 par Jean Jaurès

Organe officiel du Parti communiste en 1920 avec le congrès de Tours. Interdit en 1940, le journal parait clandestinement jusqu’à la Libération. 

Edité par la Société nouvelle du journal l’Humanité (SNJH). 

Capital : Société des lecteurs 20 %. Société des personnels 10 %. Association des diffuseurs 14,7 %. Actionnaires individuels 45,3 %. Société des amis du journal 10 %


Pif Gadget 

Trimestriel (à l'origine hebdo puis mensuel). Les premiers dessins, signés Cabrero Arnal, sont parus dans L'Huma en 1948.

Des difficultés financières ont obligé à deux longues interruptions de la publication en 1993 et fin 2008. Depuis sa création en 1969 l'hebdo a atteint jusqu'à 1 million d'exemplaires.

Suite à la liquidation judiciaire de janvier 2009, le magazine est relancé en 2015 avec Super Pif jusqu'en octobre 2017.

Un financement participatif n'aboutira pas en 2019. 

Depuis décembre 2020 Pif Le Mag est devenu trimestriel avec un soutien financier de Frédéric Lefebvre, ancien secrétaire d'État (UMP) au Commerce, devenu directeur de la publication. La publication est éditée par Pif et Hercule SAS présidée par Arnaud Molinié. Lancé à 120.000 exemplaires, cette nouvelle version se veut tournée vers l'écologie, l'humanisme, la solidarité et la défense des animaux. 


Chiffres clés :


L'Humanité CA 2020 : 18,676 M€ (bilan en baisse de 8,25 % entre 2019 et 2020.


Siège social :


5 rue Pleyel 93200 Saint-Denis


Site officiel



(*) F. Gay, ancien directeur de la Fête de l'Humanité a succédé en septembre 2021 à Patrick Le Hyaric, directeur et président du directoire de L'Humanité après 21 ans d'activité dans des contextes économiques difficiles. Secrétaire fédéral du PCF du Morbihan et conseiller municipal de Lorient de 1983 à 1989, il a été député européen de 2009 à 2019. Il succéda en 2000 à Pierre Zarka

jeudi 13 janvier 2022

LE TÉLÉGRAMME : DEUX NOUVELLES ROTATIVES EN 2022

Deux nouvelles rotatives seront mises en service dans le courant de l’année. Les machines manroland Colorman de l’industriel allemand GOSS remplaceront  les Wifag 370 suisses installées en 2001, considérées à l'époque comme les plus modernes de la technologie.

Le système « autoprint » permettra de produire 64 pages tabloïd couleur sur chacune des deux rotatives. 

La nouvelle installation disposera de 4 dérouleurs, 4 tours d’impression à 8 encrages et 2 plieuses avec un système de changement de plaques entièrement robotisé. Les automatismes permettront notamment de réduire la gâche papier et assureront la stabilité de l’encrage. 

L’investissement (plus de 10 M€) avait été annoncé fin 2019 à l’occasion du rajeunissement de la maquette du quotidien : deux cahiers (un pour les infos régionales, nationales et internationales, et un local de 20 pages) visent à enrayer l'érosion de la diffusion qui était alors de - 1,9 % quand la moyenne nationale était de - 3 %.

Ronan Leclercq (capture d'écran du site du Télégramme)
Novembre : 
Ronan Leclercq devient DG de la branche médias du groupe Télégramme

DGa depuis juin 2020, né en 1970, diplômé de l’École nationale supérieure des télécoms, cet expert en transformation numérique a participé au lancement de Bouygues Telecom avant d’exercer comme consultant en stratégie et organisation, dans les télécom et médias, avec une forte exposition internationale (Afrique, Moyen-Orient, Asie). 
Il a aussi développé une expertise en lancement de filiales, de nouvelles activités, et en retournement d’entreprises.


PDG et président du conseil de surveillance : Édouard Coudurier, né en 1961.

A succédé à son père Jean-Pierre Coudurier, décédé fin 2001. Il représente la 4e génération Coudurier à la tête du groupe.

Son frère Hubert Coudurier, né en 1958, journaliste (AFP, France 3, I-télé) a rejoint l'entreprise familiale en 1986 comme secrétaire général adjoint. Administrateur du groupe, il préside la télé TéBéo. Depuis la rentrée 2021, il est chroniqueur dans la matinale de France Inter avec Histoires Politiques.


DGa : Yves Bonnefoy et Roland Tresca

Rédacteur en chef : Samuel Petit depuis 2014 (ex-rédacteur en chef Le Journal des Entreprises 2011-2013, ESJ Lille 1993)


Repères : 


Le Télégramme, diffusion France payée 2021 : 174.753 ex. - 1,91 % 

Le Télégramme Dimanche : 144.076 ex. - 3,26 %


Avec ses 19 éditions, le quotidien du Finistère, des Côtes d'Armor et du Morbihan continue de défendre ses positions face à son concurrent historique Ouest France. 

Avant la crise sanitaire, la publicité fournissait 25 % des recettes, 40 % venant de la diversification.


2021 : la branche médias a réalisé 57 % du chiffre d’affaires du groupe.

Elle réunit : 

- le quotidien régional Le Télégramme (4e quotidien régional français, 19 éditions), basé à Morlaix.

- les filiales Viamédia (régie publicitaire)

Tébéo (TV locale Finistère-Côtes d’Armor) et TébéSud (Morbihan)

- les sites web Bretagne.com, Mer et Marine et Planète Voile

- les magazines Bretagne-Magazine (bimestriel, avec Milan Presse), Le Mensuel de Rennes (via la filiale Société des Périodiques de l'Ouest SPO depuis 2015) dirigé par Killian Tribouillard. 

- une participation dans l’agence de communication Rivacom (créée en 1997 par Régis Rassouli). La marque Rivacom Events est leader dans l'organisation d'évènements sportifs (tournoi de tennis ATP de Brest, Rennes, Angers, et de Vendée, cyclisme, nautisme) et l'évènementiel d'entreprise.


La branche Emploi-formation réunit Hellowork, RegionsJob, JobiJoba, Diplomeo, Ma Formation, Seekube, Cadréo.


La branche Événementielle est consacrée : 

- au sport avec OC Sport-Pen Duick, La Route du Rhum Destination Guadeloupe, The Transat CIC, Le Marathon de Genève, le Triathlon du Mont-Blanc.

- à la musique : Francofolies, Printemps de Bourges.


2018 : l'hebdo Le Poher acheté en 1999 par le groupe du Télégramme à son fondateur Christian Troadec (ancien reporter au Télégramme, maire de Carhaix-Plouguer depuis 2001, cofondateur du Festival des Vieilles Charrues en 1992) lui a été recédé. Installé à Carhaix, au centre de la Bretagne, il diffuse 6.000 exemplaires d'après l'éditeur. En avril 2019, Troadec lance l’hebdo éphémère  Le Journal de la Bretagne avec le journaliste Erwan Chartier, qui cessa de paraître en juin 2019.


Chiffres clés :


CA 2020 : 85,232 M€. Résultat net 1,161 M€


Siège social : 7, voie d’accès au port 29600 Morlaix


Site officiel

  


EN BREF

LES CABINETS DE CONSEIL À L'INDEX


17 mars 2022 : la Commission d’enquête du Sénat sur les cabinets de conseil publie un rapport explosif dénonçant le recours régulier de l’État aux cabinets de conseil. Principalement épinglé, le cabinet McKinsey qui, selon le Sénat, n’a payé aucun impôt sur les sociétés en France entre 2011 et 2020. Le rapport pointe que les dépenses de conseil des ministères sont passées de 379,1 M€ en 2018 à 893,9 M€ en 2021. Le rapport évoque aussi deux mesures d’aides de l’État dont la gestion a été entièrement déléguée par le ministère de la Culture au cabinet conseil Deloitte : l’aide à la modernisation des diffuseurs de presse, et l’aide financière aux journalistes pigistes. Le rapport de la commission s’étonne du choix de ce cabinet pour une mission en lien avec le versement de subventions. 


OLIVIER DUBOIS : UNE PREUVE DE VIE 


14 mars 2022 : les proches du journaliste Olivier Dubois, otage au Mali, ont obtenu une preuve de vie, grâce à une vidéo non datée d’un peu plus d’une minute, diffusée sur les réseaux sociaux. Enlevé à Gao depuis le 8 avril 2021, par un groupe djihadiste, il demande au gouvernement français « de continuer à faire son possible pour oeuvrer à ma libération. Je suis conscient que mon cas est une petite chose face aux événements auxquels il doit faire face. Mais hier comme aujourd’hui, je continue à garder espoir ». Olivier Dubois, 48 ans, est correspondant au Mali pour Le Point et Libération. Il vit à Bamako avec sa famille depuis 2015. Après une première vidéo du 4 mai 2021, le ministre des Affaires étrangères confirmait son enlèvement le 23 mai. 


DROITS VOISINS : ACCORD SIGNÉ 


3 mars 2022 : après plusieurs mois de négociations, l’Apig (Alliance de la presse d’information générale) qui regroupe près de 300 titres de presse nationale, régionale et locale, et Google annoncent un accord pour la rémunération des contenus indexés, au titre de la loi française. La négociation avait été engagée en septembre dernier. L’accord fixe les principes selon lesquels Google négociera des accords individuels de licence avec les membres de l’Alliance. Suite aux injonctions de l’autorité de la concurrence, faites en juillet dernier, les accords couvriront les droits voisins consacrés uniquement à Google News Showcase, le nouveau programme de licence de publications de presse lancé récemment par le moteur de recherche. La rémunération prévue entre chaque éditeur de presse et Google est basée sur des critères tels que, par exemple, la contribution à l’information politique et générale, le volume quotidien de publications ou encore l’audience Internet mensuelle. 


L’ENQUÊTE « SUISSE SECRETS » ET LA LIBERTÉ DE LA PRESSE 


20 février 2022 : l’enquête internationale « Suisse Secrets » sur le Crédit Suisse, relayée par 47 médias internationaux, est basée sur la fuite d’informations issues de plus de 18 000 comptes bancaires des années 40 aux années 2010. Elle a révélé la présence de dictateurs et de criminels parmi la clientèle de la banque. Aucun média suisse n’a participé à l’enquête, par peur des répercussions judiciaires. La loi bancaire de 2015 menace de cinq ans de prison les journalistes qui exploitent des fuites de données bancaires. Le groupe Tamedia, éditeur des quotidiens 24 heures, Tribune de Genève et Le Matin, a dû renoncer à participer à l’enquête en raison du risque juridique. Les dirigeants du Monde, de la Süddeutsche Zeitung, du Guardian et du consortium d’investigation OCCRP (pour Organized Crime and Corruption Reporting Project – « Projet de rapport sur le crime organisé et la corruption ») ont quant à eux lancé un appel à la liberté de la presse, pour mettre en garde contre une éventuelle application de cette loi à leurs journalistes. Reporters sans Frontière dénonce un régime juridique « inacceptable » et « indigne d’une démocratie respectueuse de la liberté d’informer ». 


SILHOUETTE : NOUVEAU TRIMESTRIEL


17 février : le groupe Aedon (« La Septième Obsession ») lance le nouveau magazine luxe et féminin : « Silhouette ».

Sur près de 300 pages, le trimestriel invite « l’esprit et l’art de vivre français ».

Dirigé par Thomas Aïdan, président d’Aedon, il sera épaulé par Nicolas Tellop, rédacteur en chef adjoint de « La Septième Obsession ». La commercialisation est assurée par Feel Good Media. Tirage du 1er numéro : 120 000 exemplaires.


NOUVELLE VAGUE D'AIDES AUX PIGISTES


Février 2022 : la crise sanitaire a conduit le gouvernement, fin 2021, à créer une aide financière pour soutenir les journalistes pigistes les plus durement touchés.

Dotée de 29,5 M€ sur 2 ans, elle est destinée aux pigistes ayant subi une diminution de leur activité.

Depuis le 1er février 2022, une nouvelle campagne est lancée et la plateforme en ligne aide-pigistes-covid.fr rouvre jusqu’au 15 mars. Elle permet d’instruire les dossiers des pigistes déclarés inéligibles lors de la première campagne qui s’est déroulée entre le 30 septembre et le 15 novembre 2021 (sur 1.107 dossiers déposés, 594 pigistes bénéficient de l’aide) et qui ont pourtant subi des pertes de piges entre 2019 et 2020.

Une seconde campagne sera lancée en mai pour les pertes de revenus de piges en 2021, par rapport à 2019.


AIDES À LA PRESSE : CONDITIONS D’ACCÈS RENFORCÉES


Suite aux recommandations d'un rapport commandé fin 2020, le décret du 21 décembre 2021 du ministère de la Culture, renforce les conditions d’accès aux aides à la presse, fiscales et postales. 

Jusque-là, les critères d’éligibilité ne comportaient pas d’exigence relative à la présence de journalistes au sein des rédactions. Désormais, les journaux et la presse en ligne devront présenter « un contenu original composé d’informations ayant fait l’objet d’un traitement à caractère journalistique, réalisé par une équipe rédactionnelle composée de journalistes professionnels au sens de l'article L. 7111-3 du code du travail ». Ils doivent tirer l’essentiel de leurs revenus d’une activité rémunérée par un ou plusieurs médias.

Sont visés par cette mesure des titres qui feraient appel à des contenus non journalistiques, des pigistes « chargés de contenus », non salariés, acceptant un statut d'auto-entrepreneur, en violation de la loi Cressard.



CAROLINE FOUREST MISE EN CAUSE 


24 janvier 2022 : la Société des rédacteurs de l’hebdomadaire Marianne (SRM) demande le départ de Caroline Fourest. (photo ci-contre avec T. Nlend)

Dans un communiqué la SRM souligne « qu’il est hautement problématique qu’une chroniqueuse de Marianne et membre du conseil de surveillance (Ndlr : du groupe CMI qui édite le titre) fasse pression, accable et attaque un des journalistes de sa propre rédaction ».


C. Fourest aurait fait pression sur Gabriel Libert, rédacteur en chef adjoint, afin qu’il ne publie pas une enquête au sujet de Thomas NLend, finalement publiée en juillet 2020. 

Nlend est l’auteur du livre « Les Bouffons de la haine » (Grasset), paru le 12 janvier. Caroline Fourest a signé la préface et assure sa promotion. 

Proche de l’idéologue Alain Soral, il prétend avoir infiltré le mouvement d’extrême-droite Égalité & Réconciliation entre 2011 et 2014. Caroline Fourest avait mis en relation le journaliste avec un indicateur de police pour crédibiliser le récit de l’auteur. Cet indicateur, Noël Dubus, est considéré par la SRM comme « un barbouze et escroc notoire », impliqué dans plusieurs affaires politico-financières (Tron et Takieddine). 

Nlend a porté plainte pour diffamation et harcèlement moral contre Marianne, et deux producteurs de cinéma qui s’estiment avoir été escroqués, suite au versement d’une avance de 500.000 € pour un scénario de film sans avoir l’intention de le mener à bien.

Dans une mise au point, Caroline Fourest annonce se retirer du conseil de surveillance de CMI. Elle estime subir de la part de G. Libert « des manoeuvres qui relèvent du harcèlement moral » et elle regrette que la « société des rédacteurs se soit laissée instrumentaliser ».

CMI, dans un communiqué du 29 janvier, a pris acte de sa décision, rappelle qu'il « est absolument contraire à ses principes d'intervenir sur les contenus des publications du groupe, et renouvelle sa confiance à Caroline Fourest »


Le 2 février, Caroline Fourest annonce sur Facebook qu' « après sept ans de chroniques à Marianne, je reprends ma liberté et souhaite me consacrer pleinement à ce journal que j'aime (Ndlr : Franc-Tireur) ». 


Polémiste, journaliste et réalisatrice, elle fonde en 1997 la revue ProChoix pour « défendre les libertés individuelles contre toute idéologie dogmatique, liberticide, essentialiste, raciste ou intégriste ». Ses cibles favorites sont l’extrême droite, l’intégrisme chrétien, le péril islamiste, le conspirationnisme. Elle collaborait à Marianne depuis 2016 et depuis son lancement en novembre 2021 à l’hebdo Franc Tireur, également propriété du groupe CMI.



BAROMÈTRE DES MÉDIAS LA CROIX-KANTAR : 

TOUJOURS LA DÉFIANCE 


20 janvier : selon le 35e Baromètre de confiance dans les médias La Croix-Kantar, la radio voit seulement 49 % des Français lui accorder de la crédibilité, le score le plus bas depuis 1987. En un an, elle perd 3 points de confiance quand la presse écrite en gagne 1. Avec 44 % la télévision gagne 2 points de confiance et c’est par elle que 48 % des Français s’informent en premier.

Seulement 24 % font confiance à internet (en baisse de 4 points) alors qu’ils étaient 39 % en 2015. Pour trois Français sur dix (32 %) internet reste la première source d’information, la radio perd 7 points de crédit depuis 2017 à 13 %, et la presse écrite n’est plus qu’à 6 %.

Sans surprise les plus jeunes (66 % des moins de 35 ans) s’informent sur internet (en priorité sur smartphone), un quart par la télé, 6 % par la radio et 2 % par la presse.

Chez les plus de 35 ans, la télé est préférée par 55 %, devant internet (20 %), la radio (16 %) et les journaux (7 %).

Six français sur dix estiment que les médias et les journalistes ne sont pas indépendants mais une large majorité de Français (77 %) se dit attachée à la liberté de la presse et 96 % attendent des infos fiables et vérifiées, indépendants du pouvoir politique et des intérêts économiques. 


DENIS CLERC RECONNAIT UNE "FAUTE IMPARDONNABLE"


12 janvier : Denis Clerc, fondateur en 1980 d'Alternatives Économiques a décidé de suspendre sa chronique mensuelle, estimant avoir commis "une faute impardonnable".

À propos d'une vente aux enchères viticole des Hospices de Beaune qui rapporta 800.000 €, il a mal interprété le résultat reversé à parts égales à l'Institut Curie et à Solidarité-Femmes. Il a également omis de mentionner un don supplémentaire de 5.774 € fait à chacun des deux organismes. Cette erreur, dit l'éditorialiste, il aurait pu l'éviter en vérifiant ses sources avec un simple appel téléphonique à la directrice de Solidarité Femmes qu'il connaissait. 

  

DÉONTOLOGIE : ANNA CABANA DANS LA TOURMENTE D'IBIZA


Janvier 2022 : l’animation d’un débat, sur la chaîne i24News, par la journaliste Anna Cabana, dans son émission quotidienne Conversations, constitue-t-elle une entorse à la déontologie journalistique ? 

Le débat était consacré à la polémique sur les annonces du ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, faites depuis son lieu de vacances à Ibiza. Or, il se trouve que le ministre est aussi son époux (leur mariage a été célébré à la mi-janvier dans l’intimité). 

« J’anime une émission d’actualité. Cela aurait été surréaliste de ne pas parler de la crise politique du jour. […] Si je ne l’avais pas fait, on me l’aurait reproché. J’ai fait mon travail de journaliste de manière honnête […] J'ai tâché d'être la plus irréprochable dans ma façon de traiter l'actualité. Qu'est-ce qu'on veut ? Que j'arrête de travailler parce que je suis en couple avec un ministre ? » a déclaré celle qui partage la vie du ministre depuis deux ans. À aucun moment, Mme Blanquer n’a estimé nécessaire de préciser sa situation matrimoniale.


Née en 1979 à Montpellier, Anna Cabana a débuté sa carrière de journaliste politique en 2002 à Marianne avant de devenir grand reporter au Point de 2007 à 2010. Après des billets sur France Inter, et des éditoriaux sur BFM TV depuis 2013,  elle devient en 2016 rédactrice en chef politique au JDD, deux fonctions qu’elle dit avoir abandonné en 2020 du fait de sa relation.

Par le passé, nombre de mariages médiatico-politiques ont déjà soulevé la question du conflit d’intérêt et de la difficulté d’exercer le métier : Anne Sinclair (DSK), Christine Ockrent (Bernard Kouchner), Béatrice Schönberg (Jean-Louis Borloo), Léa Salamé (Raphaël Glucksmann), Isabelle Saporta (Yannick Jadot). 


PUBLIC SÉNAT :  LICENCIEMENT DE LA RESPONSABLE DES DOCUMENTAIRES


Janvier : Hélène Risser, rédactrice en chef, responsable des documentaires sur Public Sénat depuis 2009, a été licenciée suite à un litige dans la préparation du documentaire René Carmille, un hacker sous l’Occupation qui l’opposait au PDG de la chaîne Christophe Baldelli.  Il demandait la suppression de 2 mn du film qui, selon lui, étaient susceptibles d’exposer la chaîne à une accusation de complicité de révisionnisme. Un point de vue contesté par la journaliste. Avec le départ d’Hélène Risser, l’émission Hashtag, anciennement « Déshabillons-les », consacrée au décryptage des stratégies de communication des politiques, disparaît de l’antenne. 





NAISSANCE DE « DE FACTO » CONTRE LA DÉSINFORMATION


Un collectif de chercheurs, journalistes et spécialistes de l’éducation aux médias ont lancé la plate-forme « De facto » qui veut lutter contre la désinformation et les fausses informations.

L’initiative, née d’un appel à projets de la Commission européenne à l’échelle de 15 pays est portée par Sciences Po, l’AFP et le CLEMI (Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information). L’AFP va coordonner la publication de « factchecks » provenant de sa rédaction mais aussi de Libération, Radio France, 20 Minutes et Les Surligneurs. Des sites pédagogiques seront aussi mis à disposition pour expliquer comment l’info est falsifiée et comment elle peut être vérifiée.



LES AIDES A LA FILIÈRE PRESSE 


La filière presse, particulièrement fragilisée par les crises sanitaire et de la distribution, des mesures d’urgence ont été annoncées à la fin de l’été 2020 pour 106 M€.

L’État engage également un « plan de filière » doté de 377 M€ sur deux ans pour accompagner les transitions écologiques et numériques du secteur. Un soutien à l’investissement est privilégié : les crédits du Fonds stratégique pour le développement de la presse seront fortement augmentés pour un total de 50 M€ et un plan de transformation des imprimeries sera mis en place à hauteur de 18 M€ par an sur deux ans (prévu pour 70 M€ sur cinq ans il a été réduit mais sera renégocié à l’été 2021).

Pour défendre le pluralisme de la presse, il a été décidé d’instaurer un crédit d’impôt pour les abonnements à la presse d’information politique et générale (pour un coût annuel de 60 M€ pour les finances publiques) et de créer deux nouvelles aides au pluralisme pour les services de presse en ligne et les titres ultramarins.

Ces aides exceptionnelles s’ajoutent aux 847 M€ annuels de subventions d’aides à la presse.

La loi de finances 2021 prévoit au titre des aides en faveur du pluralisme, une enveloppe dédiée de 4 M€, qui pour la première fois permet aux « pure players » payants d’être éligibles à ces subventions. 


HAUSSE DU PRIX DU PAPIER


L’APIG (Alliance de la presse d’information générale) qui regroupe 289 titres de la presse française a saisi le Premier ministre à propos de l’inquiétante hausse (de 10 à 15 %) du prix du papier. Au 1er janvier 2022, la hausse sera de 40 % par rapport à juillet 2021.

Les éditeurs de presse n’auront pas d’autre solution que de répercuter ces hausses sur le prix des journaux et d’accélérer le transfert de la presse papier vers le numérique.

Ces hausses sont liées à la pandémie du Covid qui a entraîné la réduction de la production des usines papetières. 



 

TOUTE L'ACTU DES GROUPES DE PRESSE ET D'AUDIOVISUEL

Une bonne connaissance de l’actualité des médias  est indispensable pour celles et ceux qui veulent devenir journalistes.   Le contexte de p...