lundi 20 mars 2017

Ma presse à moi !


Thierry Noël est né le 30 mars 1953, 
à Paris
Après des études de chimie, il opte pour les Sciences de l'Information à l'université Paris 7-Jussieu. 
Pionnier de l'informatisation de la presse dans le giron du groupe Hersant, à partir de 1977, il exerça dans divers postes (L'Action républicaine à Dreux, La Liberté du Morbihan à Lorient, Presse Océan à La Roche-sur-Yon, Le Pays d'Auge, à Lisieux).
Il poursuit sa carrière à L'écho républicain, à Chartres, de 1984 à 1991. 
Il sera notamment chargé de l'introduction de la mise en page sur écran au secrétariat de rédaction (système Crosfield) après avoir été nommé chef de centre en 1988 par Alain Genestar et Alain Bouzy, rédacteurs en chef.
Nommé directeur départemental au quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest, il dirige pendant neuf ans - de 1991 à fin 2000 - l'édition des Deux-Sèvres à Niort, édition pilote pour le nouveau système éditorial Sysedi de Datox. 
Nommé au siège à Tours, au 1er janvier 2001, il est alors responsable de la rubrique Éducation pour le service des Informations Générales.
Jacques Saint-Cricq, président du Directoire, lui confie la mission Presse à l'école à l'ARPEJ. 
A partir de 2003, il compte parmi les animateurs de l'édition Grand Tours, une rédaction intégrée chargée de l'actualité urbaine, qui fabrique ses propres pages et anime son réseau de correspondants.
Initiateur de la rubrique CAMPUS, et du partenariat avec l'université François-Rabelais de Tours, consacrés à l'actualité étudiante et universitaire, il quitte l'entreprise en mai 2010 suite à un lourd plan social qui touchera une cinquantaine de journalistes.
Abandonnant provisoirement le journalisme, il est nommé Directeur de la Communication de l'université François-Rabelais en 2011-2012 (poste de contractuel). 
Parallèlement, il est formateur en économie de la presse  (EPJT), et en communication de crise (master biotechnologies).
Journaliste honoraire depuis 2015, il participe bénévolement aux actions de l'association La Chance à Toulouse, qui prépare des étudiants boursiers aux concours des écoles de journalisme. 
Il a également poursuivi sa mission d'éducation aux médias via le dispositif de la Réserve Citoyenne mis en place par le ministère de l'Éducation nationale, comme intervenant dans les établissements scolaires.




Mes années Hersant : 1975-1984

(ci-contre dans la rédaction de L'Action Républicaine, à Dreux en 1978 - photo Didier Replat)



samedi 25 février 2017

Journalistes : la précarité s'installe

Le "baromètre social" du journalisme réalisé chaque année par le sociologue et spécialiste des médias Jean-Marie Charon, confirme la précarisation de la profession.

Lire le détail de l'enquête

Les journalistes de plus en plus précarisés 
Déjà, en 2013, une enquête comparable, menée auprès de 3.400 professionnels, révélait que 12 % d'entre eux gagnaient moins que le Smic, entre 13.000 et 20.000 € nets par an. 
46 % déclaraient gagner entre 20.000 et 40.000 €.

Parmi les tendances observées : un journaliste sur trois déclarait avoir une autre activité pour compléter ses revenus.

Par ailleurs, de plus en plus d'employeurs contournent le statut de salarié des journalistes - dans la loi depuis 1935 - pour le statut précaire d'auto-entrepreneur.

Le SNJ (syndicat majoritaire dans la profession) a fait la liste des droits que ce statut fait perdre au journaliste qui l'accepte :

– bénéfice du Code du travail et de la Convention collective nationale de travail des journalistes (CCNTJ), dont le 13e mois, les congés payés, l’ancienneté professionnelle, la clause de cession ou clause de conscience.
– attribution ou renouvellement de la carte de presse.
– allocation fiscale pour frais d’emploi des journalistes professionnels.
– suivi médical et accès aux contrats collectifs de complémentaire santé de l’entreprise (permanents) ou de la branche (journalistes pigistes).
– bénéfice de la loi Hadopi sur la reconnaissance et l’obligation de rétribuer les droits d’auteur
– accès à la formation professionnelle.
– droits à la retraite.
– préavis et indemnités de licenciement lors de fin de la collaboration sur décision de l’entreprise de presse.
– indemnisation chômage.

> LA LISTE DES ECOLES DE JOURNALISME (sur le site de la Fondation Varenne)

2 - QUI POSSÈDE LES GRANDS GROUPES DE PRESSE ?

Le paysage médiatique français est étroitement lié à la puissance financière de quelques milliardaires. Ils sont à la tête d’empires industr...