Le "baromètre social" du journalisme réalisé chaque année par le sociologue et spécialiste des médias Jean-Marie Charon, confirme la précarisation de la profession.
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Les journalistes de plus en plus précarisés |
46 % déclaraient gagner entre 20.000 et 40.000 €.
Parmi les tendances observées : un journaliste sur trois déclarait avoir une autre activité pour compléter ses revenus.
Par ailleurs, de plus en plus d'employeurs contournent le statut de salarié des journalistes - dans la loi depuis 1935 - pour le statut précaire d'auto-entrepreneur.
Le SNJ (syndicat majoritaire dans la profession) a fait la liste des droits que ce statut fait perdre au journaliste qui l'accepte :
– bénéfice du Code du travail et de la Convention collective nationale de travail des journalistes (CCNTJ), dont le 13e mois, les congés payés, l’ancienneté professionnelle, la clause de cession ou clause de conscience.
– attribution ou renouvellement de la carte de presse.
– allocation fiscale pour frais d’emploi des journalistes professionnels.
– suivi médical et accès aux contrats collectifs de complémentaire santé de l’entreprise (permanents) ou de la branche (journalistes pigistes).
– bénéfice de la loi Hadopi sur la reconnaissance et l’obligation de rétribuer les droits d’auteur
– accès à la formation professionnelle.
– droits à la retraite.
– préavis et indemnités de licenciement lors de fin de la collaboration sur décision de l’entreprise de presse.
– allocation fiscale pour frais d’emploi des journalistes professionnels.
– suivi médical et accès aux contrats collectifs de complémentaire santé de l’entreprise (permanents) ou de la branche (journalistes pigistes).
– bénéfice de la loi Hadopi sur la reconnaissance et l’obligation de rétribuer les droits d’auteur
– accès à la formation professionnelle.
– droits à la retraite.
– préavis et indemnités de licenciement lors de fin de la collaboration sur décision de l’entreprise de presse.
– indemnisation chômage.