A l’appel de l’intersyndicale (SNJ, SNJ-CGT), une grève a été observée mercredi 11 mars par les journalistes du quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest. La direction a finalement renoncé à son projet de recentralisation du secrétariat de rédaction.
Capture d'écran du site de France Bleu, le 11 mars, annonçant la grève |
Le dernier épisode à l’origine du mot d’ordre de grève était le refus de la direction d’abandonner son projet de recentralisation du secrétariat de rédaction.
Dans un communiqué rédigé à l'issue de cette journée de mobilisation, le syndicat SNJ se félicite "d'une première avancée", la direction ayant finalement renoncé à ce projet.
Chaque département de la NR conservera "sur une première période test d'une année, son service de journalistes secrétaires de rédaction".
L'assemblée générale de la rédaction a également obtenu "un sursis" à la fermeture envisagée d'une rédaction de la Vienne, en territoire isolé (Chauvigny).
L'intersyndicale SNJ - SNJ-CGT a donc décidé de stopper la grève tout en restant "vigilante et mobilisée" face à ce plan dont le but est de réduire les effectifs pour des raisons économiques.
Engagé dans le numérique depuis peu pour tenter d’enrayer l’érosion de sa diffusion « papier », le groupe NR avait déjà dû appliquer un lourd plan social en 2009 en supprimant 181 postes (125 à la NR et 47 à Centre-Presse, racheté au groupe Hersant en 1992) dont 50 journalistes.
En 2010, le groupe Centre France devenait le premier actionnaire du groupe NR, (16 % du capital), insufflant 4 M€ pour moderniser les rotatives, les finances ayant été plombées par un lourd emprunt bancaire.
Pour 2019, le quotidien régional accuse une nouvelle chute de sa diffusion : 147.236 exemplaires vendus (- 2,32 % / 2018) alors qu’il était à 157.192 exemplaires en 2016. La filiale Centre-Presse est passée sous la barre des 10.000 avec 9.322 exemplaires (- 6,99 % / 2018) - source ACPM -.
La zone de diffusion du quotidien régional s’est réduite à cinq départements très ruraux - à part les villes de Tours et Poitiers - : Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Indre, Vienne et Deux-Sèvres, après la fermeture des éditions du Cher et du Maine-et-Loire en 2009 et 2006.
Le groupe NR édite aussi un hebdo gratuit TMV (Tours ma ville), décliné à Niort et Poitiers, et possède TV Tours, lancée en 2005.
En 2010, le groupe Centre France devenait le premier actionnaire du groupe NR, (16 % du capital), insufflant 4 M€ pour moderniser les rotatives, les finances ayant été plombées par un lourd emprunt bancaire.
Pour 2019, le quotidien régional accuse une nouvelle chute de sa diffusion : 147.236 exemplaires vendus (- 2,32 % / 2018) alors qu’il était à 157.192 exemplaires en 2016. La filiale Centre-Presse est passée sous la barre des 10.000 avec 9.322 exemplaires (- 6,99 % / 2018) - source ACPM -.
La zone de diffusion du quotidien régional s’est réduite à cinq départements très ruraux - à part les villes de Tours et Poitiers - : Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Indre, Vienne et Deux-Sèvres, après la fermeture des éditions du Cher et du Maine-et-Loire en 2009 et 2006.
Le groupe NR édite aussi un hebdo gratuit TMV (Tours ma ville), décliné à Niort et Poitiers, et possède TV Tours, lancée en 2005.