samedi 22 octobre 2022

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE DU CENTRE-OUEST

Le groupe Nouvelle République du Centre-Ouest est issu du quotidien éponyme publié clandestinement par la Résistance, puis au grand jour à Tours le 1er septembre 1944, jour de la Libération de la ville. Journaux, sites internet, télévision locale, sociétés de portage, régie publicitaire, se sont développés sous la direction de Jacques Saint-Cricq, décédé à 86 ans en 2021. Il avait tenu les rênes du journal pendant 51 ans, à la suite de son beau-père Jean Meunier. Son fils Olivier lui a succédé à la présidence du Directoire. Depuis 2009, le groupe Centre France est actionnaire à hauteur de 16 %. 


La Nouvelle République du Centre-Ouest  136.695 ex. - 3,34 %. 


> Centre Presse Poitiers (Poitiers, Châtellerault) 7.379 ex. - 6,97 %

Quotidien départemental racheté au groupe Hersant en 1996


TMV hebdo gratuit (Tours, Niort) lancé en 2011 : tirage 35.000 ex.


TV Tours Val de Loire : télévision locale avec diffusion en Indre-et-Loire et Loir-et-Cher et sur les bouquets ADSL.  Capital : 100 % NRCO. 


Capital : groupe Centre France (16 %) la famille Saint-Cricq 16 % 
l’Association de défense des petits actionnaires (ADPANR) 25 %. 
La NRCO détient 30 % de la SOPAREP, holding du quotidien La République du Centre, détenu à 70 % par Centre France. 

Directeur de la publication, président du directoire : Olivier Saint-Cricq 
Il est le frère de Nathalie Saint-Cricq, cheffe du service politique de France 2

Désormais, il est seul aux commandes du groupe après le décès subit en août 2021, de ses parents : Jacques Saint-Cricq, ancien président du directoire, et son épouse Mireille (fille du fondateur Jean Meunier), figures emblématiques du journal. 

Directeur de la rédaction : Christophe Hérigault, membre du directoire 
(débuts à L’Est Républicain à Nancy, puis la NRCO à Blois, directeur depuis 2013). 

Rédacteur en chef : Luc Bourrianne (EjT Toulouse 2007)

Adjointe : Delphine Noyon (Sciences Po 2018) depuis août 2022. Depuis 2007, directrice adjointe de l’édition de la Vienne. 



RÉDACTION EN CHEF : LUC BOURRIANNE SUCCÈDE À CHANTAL PÉTILLAT 


Septembre 2022 : Luc Bourrianne (EjT 2007) succède à Chantal Pétillat (IUT Bordeaux 1984, Sciences Po) qui a fait valoir ses droits à la retraite. 

Rédactrice en chef depuis 2018, elle a occupé plusieurs postes à responsabilités à la NR pendant 16 ans (secrétariat général, multimédia, formation au système éditorial, chef d’agence) après avoir débuté à Sud Ouest et au Courrier Picard.

Luc Bourrianne, a été stagiaire à La Dépêche du Midi puis aux DNA en 2006, et débuta à la NR (rédacteur à Châteauroux, puis à Niort), avant de rejoindre le groupe Sud Ouest en 2008, pour devenir chef de l’agence de La Rochelle de 2014 à 2020. Jusqu’en juin 2022, il était rédacteur en chef adjoint à L’Est Républicain à Nancy.


QUATRE JOURS DE GRÈVE POUR L’AUGMENTATION DES SALAIRES 


24 novembre 2022 : après 4 jours de grève et une forte mobilisation, une assemblée générale de la rédaction de La Nouvelle République du Centre Ouest, réunie à Tours, a voté la suspension du conflit. Il touchait les rédactions départementales d’Indre-et-Loire, du Loir-et-Cher, de l’Indre, des Deux-Sèvres et de la Vienne, ainsi que le quotidien Centre-Presse à Poitiers. 


En grève depuis le 21 novembre, le blocage est survenu en raison du refus de la direction de rouvrir les négociations annuelles obligatoires (NAO). Les journalistes ont maintenu leurs positions : une revalorisation des salaires de 6 % face à l’inflation. 

Le 22 novembre, les éditions ne sont pas parues, les rotativistes (majoritairement Filpac-CGT) ayant également suspendu le travail par solidarité. 

Point de blocage : la direction préférait verser des primes plutôt qu’une augmentation pérenne des salaires. Finalement, les primes concerneront 84 % des salariés, et non plus 30 % prévus initialement (avec une enveloppe de 160.000 € au lieu de 100.000 initialement annoncés). 

À titre exceptionnel une journée de grève sera payée à tous les salariés grévistes. L’intersyndicale SNJ et SNJ-Cgt estime que « la grève est suspendue, pas la colère ! », la direction refusant que la renégociation des grilles salariales prévue courant 2023, soit rétroactive au 1er décembre 2022. Les conditions de travail restent au coeur des revendications et il est demandé à la rédaction en chef de venir régulièrement et le plus tôt possible à la rencontre des journalistes. Souffrance au travail, relations tendues avec la hiérarchie sont toujours à l’ordre du jour. 



UN ÉQUILIBRE TRÈS FRAGILE


27 juin 2022 : le groupe NRCO a annoncé ses résultats 2021, lors de son assemblée générale :


CA 2021 : 90 M€ (87 M€ en 2020). 

Résultat net : 3,5 M€ (2,8 M€ en 2021).


Des résultats meilleurs, grâce à la reprise publicitaire après la pandémie, mais fragilisés en raison de la hausse du prix du papier et de l'érosion du tirage (3,34 % en un an). 

Le quotidien régional n'est pas parvenu à développer ses ventes numériques qui ne représentent que 5,83 %, alors que le portage compte pour 52,8 % et les abonnements 19,65 %. Son implantation dans des départements ruraux, en dehors des secteurs urbains (à part Tours, Poitiers, Blois, Châteauroux, Niort) explique cette faiblesse structurelle.

Le groupe (780 salariés) dispose aussi d'une télé locale TV Tours. 

Tout juste à l'équilibre, elle a été renflouée en 2021 grâce à la contribution de la maison mère à hauteur de 400.000 €.


Diffusion dans cinq départements


Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Indre, Vienne, Deux-Sèvres. À l’origine le quotidien couvrait huit départements mais des éditions déficitaires ont été fermées : le Loiret en 1991, le Maine-et-Loire en 2006, le Cher en 2009, année d'un lourd plan social qui a entraîné la suppression de 181 postes, l'entrée dans le capital du groupe Centre France et la transformation de la société de SAPO en SA. 


En 2020, un projet de réorganisation interne a été abandonné suite au plan annoncé fin 2018 visant à se séparer de 107 salariés, dont 32 journalistes. Un nombre ramené entre 95 et 100, sans licenciement mais sans remplacer les départs en retraite. Des éditions locales ont été supprimées et une rotative arrêtée.


181 POSTES SUPPRIMÉS EN 2009

Déjà en 2009, lors de l’entrée dans le capital de Centre France, un lourd plan social entraîna la suppression de 181 postes dans le groupe, dont 125 à la NR (50 journalistes en départs volontaires indemnisés). Une « saignée » qui avait permis de rétablir l’équilibre alors que le quotidien accusait 7 M€ de pertes. 
Les comptes ne seront redressés provisoirement qu’en 2016. 


www.lanouvellerepublique.fr 


www.centre-presse.fr 




HISTOIRE 


La NR (ci-contre le 1er numéro du 1-2 septembre 1944) 
issue de la Résistance, elle a été fondée par l’imprimeur Jean Meunier (1906-1975), avec le journaliste démocrate chrétien Pierre Archambault (1912-1988) suite à l’interdiction de La Dépêche, publiée pendant l’Occupation. 
Secrétaire de la fédération socialiste en 1934, élu député socialiste de 1936 - plus jeune député du Front Populaire - à 1940. 
Réélu de 1945 à 1958, maire de Tours de 1944 à 1947.

La NR s'installe dans les locaux de La Dépêche. Les anciens propriétaires ont été indemnisés par les fondateurs du nouveau journal entre 1954 et 1964. 


Résistant, Meunier organisera le réseau CND-Castille puis Libération Nord. 

À la Libération de Tours, il préside le Comité départemental de libération 

Sous la IVe République, il sera appelé à trois reprises à des fonctions gouvernementales (Secrétariat d'état aux transports et travaux publics, Intérieur, Fonction publique et réforme administrative). 

En 1958, il sera battu à la mairie de Tours par Jean Royer, futur ministre du Commerce. 

En 1994, à titre posthume, Meunier sera nommé Juste parmi les nations pour le sauvetage d’une famille juive. 

En 1972, la société anonyme à participation ouvrière (SAPO) est devenue société à directoire et conseil de surveillance dont un tiers du capital était détenu par le personnel au sein d’une société coopérative de main-d’oeuvre, dissoute en 2009, avec l'entrée du groupe Centre France dans le capital. 
En 1975, à la mort de Jean Meunier, son gendre Jacques Saint-Cricq (1935-2021) (photo ci-contre NR) ingénieur, directeur technique, membre du directoire depuis 1973, est nommé président du directoire. 
Président du SPQR (Syndicat de la presse quotidienne régionale de 1988 à 1997) il prendra sa retraite en 2004 et son fils Olivier le remplace à la tête du groupe de presse. 




LA DEPÊCHE DU MIDI (BAYLET)

LA DÉPÊCHE DU MIDI : L’AGENCE DEVIENT EVELYNE 


L’agence de communication du Groupe La Dépêche du Midi change de nom. 

Après sept ans d’existence, « L’Agence » devient « Evelyne » qui se définit comme « l’agence régie par les idées ». 

Implantée en Occitanie et Lot-et-Garonne,« cette nouvelle identité est un trait d’union entre notre histoire et notre avenir » explique  Jean-Nicolas Baylet, DG du groupe, en rappelant l’héritage laissé par sa grand-mère Evelyne Baylet, figure emblématique de la presse régionale, décédée à 101 ans en 2014.


Première femme élue présidente d’un Conseil général dans le Tarn-et-Garonne, de 1970 à 1982, PDG du journal après la mort de son mari Jean Baylet dans un accident de voiture en 1959, elle passa le relais à son fils Jean-Michel Baylet en 1995 mais restera directrice de la publication jusqu’en 2012, à 99 ans.

Ce modèle de volonté et d’audace entend guider la stratégie de l’agence de communication hybride, à la fois agence et régie. Pour accompagner ce changement, une nouvelle identité visuelle a été créée, incarnant les trois valeurs de l'agence (avant-gardiste, accessible, audacieuse). Jusqu’à fin juin, Evelyne décline sa campagne de communication : affichage, réseaux sociaux, presse, papier et numérique, audio et vidéo.

En 2023, l’Agence a réalisé 60 M€ de chiffre d’affaires, avec 210 collaborateurs et 24 agences sur les territoires où le groupe est implanté grâce aux quotidiens La Dépêche du Midi, Midi Libre, L’Indépendant, Centre-Presse Aveyron.


En convoquant le passé pour engager l’avenir, le Groupe La Dépêche rend hommage à  une femme remarquable. Evelyne Baylet, née Isaac, épousa Jean Baylet en 1940, et le jeune couple s’engagea dans la Résistance du Tarn-et-Garonne. 

À partir de 1943, le Commissariat général aux Questions Juives lance une enquête contre Evelyne en raison de ses origines juives, par son père. Elle doit se cacher et changer d’identité. En juin 1944, Jean Baylet arrêté par la Gestapo sera déporté au camp de Neuengamme jusqu’en avril 1945. 

Ces épisodes douloureux ne sauraient masquer une période ambiguë de l’histoire de La Dépêche : de 1959 à 1972, René Bousquet, ancien secrétaire général de la police sous l’Occupation, a été administrateur du quotidien toulousain. Pour sa participation à l’organisation des grandes rafles anti-juives en 1942 et 1943 et avoir ordonné en août 1942 la déportation des enfants de plus de deux ans, il sera Inculpé en 1991 de crimes contre l’humanité. Il mourra assassiné chez lui par un déséquilibré en 1993.

Le haut fonctionnaire originaire de Montauban - propulsé préfet avant guerre par les frères Sarraut (Albert, deux fois président du Conseil, et Maurice directeur de La Dépêche depuis 1909, assassiné par la Milice en décembre 1943) - sera acquitté en 1949 par la Haute Cour grâce à un jury de parlementaires dirigé par Jean Baylet où l’accusé bénéficiera d’un soutien invoquant ses actions au service de la résistance.

Certes, Bousquet n’a jamais occupé de fonctions directoriales, ni assuré aucune responsabilité éditoriale, mais il joua un incontestable rôle d’éminence grise, appuyant notamment l’anti-gaullisme du journal d’origine radicale-socialiste par un soutien marqué à la candidature de son « ami » François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1965.

Réélu pour six ans au conseil d’administration de La Dépêche, il démissionna subitement, en 1972. Une dispute avec « la patronne » Evelyne Baylet en serait la cause.

Un épisode trouble et toujours tabou du quotidien régional…


> En forme : le DGA Bruno Jauffret salue la présence de trois marques dans le Top 15 du classement de l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM) : La Dépêche du Midi, Midi Libre et L’Indépendant. En mai, ces sites enregistrent leur plus haut score : plus de 194 millions de visites (+ 28 millions, soit + 16,6 % / avril).


> Diversification : pour optimiser sa diversification, Groupe La Dépêche est entré en négociations exclusives pour racheter Fadas Events qui organise les festivals Les Déferlantes lancé en 2007. Depuis 2 ans, avec Bleu Citron et Big Flo & Oli, le groupe de presse organise le Rose Festival.



LE GROUPE LA DÉPÊCHE DU MIDI CONDAMNÉ


Juillet 2023 : le groupe de presse régionale basé à Toulouse a été condamné en appel pour travail dissimulé. Il avait embauché en 2015 la journaliste Claire Raynaud sous un statut low cost pour l’agence de presse La Dépêche News. Elle effectuait le même travail que d’autres journalistes mais dans des conditions de salaires et d’avantages sociaux inférieurs (30 % de salaire en moins, pas de RTT, moins de congés). Après quatre années d’actions de justice, la cour d’appel de Toulouse a donné raison à la plaignante le 30 juin.

L’arrêt mentionne qu’il existait un « lien de subordination non seulement avec la société Dépêche News mais également avec la société groupe La Dépêche du Midi ». Les deux structures étaient donc co-employeuses.

Le SNJ estime qu’il s’agit de « dumping social », le but étant de « faire des économies sur la masse salariale. On a des journalistes qui peuvent stagner, certains qui sont en CDD payés 40 € de plus que le SMIC, qui ne progressent quasiment pas et qui se retrouvent au bout de 3-4 ans avec des salaires très faibles. On ne veut pas qu’il y ait deux systèmes dont un moins disant au sein d’une même rédaction ».

Dépêche News compterait 110 équivalents temps plein et l’URSSAF pourrait engager des poursuites pour déficit de cotisations sociales.

Claire Rayanud est depuis 2019 la fondatrice et DG de l’agence Digital, spécialisée dans le conseil et la production de contenus éditoriaux.


> Lire : " Un système de dumping social qui m'a broyée" : une ex-journaliste fait condamner La Dépêche du Midi



NOMINATIONS


Fin août, Bruno Jauffret est nommé DGA, chargé du digital du groupe La Dépêche du Midi. Dirigeant du player vidéo Digiteka depuis 2019, lors de son rachat par les groupes Rossel-SIPA Ouest-France et EBRA, diplômé de l’EM Lyon, il pilotait le développement digital du groupe Rossel France avant d’être promo DGA de La Voix du Nord.


Éric Marty (EJT Toulouse) devient secrétaire général de la rédaction de Midi Libre

Passé par Centre Presse en 1998, il devient rédacteur en chef adjoint en 2002. Rédacteur en chef technique adjoint de L’Indépendant en 2014, puis rédacteur en chef adjoint en 2016.


Estelle Devic (IJBA Bordeaux) est nommée rédactrice en chef adjointe de Midi Libre.

À L’Indépendant en 2000, cheffe du service Région en 2008, elle est promue rédactrice en chef adjointe en 2017.


Guilhem Richaud (IUT Lannion) est nommé rédacteur en chef adjoint de L’Indépendant.

SR sports à Midi Libre, parti à Marseille puis à 20 Minutes Paris, il revient à Midi Libre en 2016 comme chef d’agence à Millau. Chef d’agence à Béziers fin 2020, puis chef d’édition à Centre Presse, il rejoint L’Indépendant en 2022 comme chef des sports.


L’INDÉPENDANT : Serge Gelis a été nommé DG délégué du quotidien et succède à Alain Baute. Entré à La Dépêche  il devient responsable d’édition à Carcassonne en 2016 avant de devenir directeur de Centre Presse Aveyron. Il est remplacé à ce poste par Pascal Laversenne, actuel rédacteur en chef depuis 2018 après avoir été chef de centre en 20003 puis chef du service des sports en 2006 puis chef des services reportages et sports en 2008, et rédacteur en chef adjoint en 2016.

Christophe Cathala, rédacteur en chef adjoint, lui succède.


LE GROUPE LA DÉPÊCHE RENFORCE SON OFFRE AUDIO 

21 avril 2023 : le groupe de presse La Dépêche du Midi - Midi Olympique a passé un accord avec l’agence VO2X Fabrique de l’audio pour l’accompagner dans l’édition, la production et la promotion de ses nouvelles collections de podcasts : Victoires pour le sport, Main verte qui traite des questions environnementales, Crimes d’Occitane sur les faits divers et Success story consacré aux parcours d’entrepreneurs de la région. Le bihebdo du rugby Midi Olympique propose un programme de sagas historiques et d’actualité avec 200 ans de rugby, Do you speak rugby et Le journal de la Coupe du Monde. Ces podcasts seront disponibles sur les sites depeche.fr et midi-olympique.fr ainsi que les plateformes de streaming audio. 

LA DÉPÊCHE : UNE HISTOIRE FAMILIALE

Le groupe La Dépêche du Midi, s’est constitué en 1957 à Toulouse à l’initiative de la famille Baylet, propriétaire du quotidien fondé en 1870. Il est implanté dans 9 départements d’Occitanie, et le Lot-et-Garonne. Le rachat du Groupe Midi Libre remonte à 2015. 

ladepeche.fr est le deuxième site de PQR le plus consulté, avec une audience supérieure à 60 millions de visites mensuelles (source ACPM).

Zone de diffusion : Ariège, Aude, Aveyron, Haute-Garonne, Gers, Lot, Lot-et-Garonne, Hautes-Pyrénées, Tarn, Tarn-et-Garonne


ladepeche.fr est le deuxième site de PQR le plus consulté avec une audience de plus de 60 millions de visites par mois (source ACPM). 


La rédaction compte 190 journalistes. 


> La Dépêche du Midi, diffusion France payée 2021-2022 :

116.167 ex. - 3,95 %


Le groupe édite 5 autres quotidiens : 


> Midi Libre 77.619 ex. - 3,79 % (96.000 ex. en 2018) 

Diffusion dans 6 départements (Aude, Aveyron, Gard, Hérault, Lozère, Pyrénées Orientales)


L’indépendant (Perpignan) 38.588 ex. - 2,31 %


Centre Presse Aveyron 15.655 ex. - 3,58 % 


La Nouvelle République des Pyrénées 8.662 ex. - 0,99 % 


> Le Petit Bleu du Lot-et-Garonne 6.326 ex. - 0,46 % 


3 hebdomadaires : 


Le Villefranchois 4.888 ex. - 7,25 % 


Le Journal de Millau 4.751 ex. - 6,44 % 


La Gazette du Comminges (diffusion non contrôlée par l’ACPM) 


1 magazine : Midi Le Mag 


1 bi-hebdo national sportif : Midi-Olympique 44.822 ex. + 1,79 % (le lundi). 27.697 ex. - 3,33 % (le vendredi). 

Cumul : 36.320 ex. - 0,23 %

Audience : 471.000 lecteurs 15 ans + 


> Midi Olympique Magazine : 39.534 ex. + 1,61 % 

Rédacteur en chef : Emmanuel Massicard depuis 2011


Depuis le 4 janvier 2023, le site rugbyrama.fr et ses applis sont gérées par les équipes  de Midi Olympique.


Chaque jour en temps réel, tous les scores et classements.



Télévision


Vià Occitanie réseau de chaînes locales diffusé en Occitanie, repris suite à son redressement judiciaire en 2021. 


DG : Laurent Lopez (EJT Toulouse 1999) 



Sites édités par La Dépêche Interactive : ladepeche.fr

ladepeche-emploi.fr 

midilibre-emploi.fr 

hello-immo.fr 

immo-ladepeche.fr 

ladepeche-legales.fr 

mid-olympique.fr

petitbleu.fr

nrpyrenees.fr

rugbyrama.fr

toulouscope.fr

toulouseadomicile.fr 


1 agence de presse : Dépêche News 

1 agence de communication : L’Agence 

1 pôle événementiel : Dépêche Events et Midi Events 

2 centres d’impression 


Participation (33,34 %) dans La Gazette de Nîmes 4.268 ex. ex. - 5,45 % 

et La Gazette de Montpellier 10.669 ex. - 3,41 % 


Aides de l’État à la presse 


En 2019, 2,18 M€ ont été versés au groupe La Dépêche :

502.394 € à La Dépêche

56.664 € à L’Indépendant

488.156 € à Centre Presse Aveyron

324.191 € à La Nouvelle République des Pyrénées

233.673 € au Petit Bleu du Lot-et Garonne

75.817 € à La Gazette de Montpellier

10.353 € au Journal de Millau


NOUVELLE RÉDACTION EN CHEF 


Janvier 2023 : nomination de Nicolas Moscovici (ESJ Paris 2004) comme rédacteur en chef. 

Adjoint depuis 2020, il a été rédacteur en chef à LCI de l’édition Soir 2016-2019, adjoint à Metronews 2014-2016 et au JDD de 2006 à 2011.


Rédacteurs en chef adjoints : 


Éric Berger déjà en poste, est rejoint par Christophe Rauzy (EjT 2006 et Sciences Po Toulouse). 

Originaire d’Ariège et du Lot, il a débuté à TLT avant de rejoindre France Télévisions en 2007 à France 2

En 2011, il participe à la création du site de France Info où il devient chef des infos en 2016. 

À La Dépêche depuis 2020, il dirige le desk numérique. 


Secrétaire général de la rédaction : 

Philippe Bernard en poste depuis 13 ans


Cette nouvelle organisation fait suite à la nomination, en juin 2022, de Lionel Laparade, 54 ans, comme directeur de l'information et de la production des contenus de La Dépêche du Midi.

Entré à La Dépêche  en 1987 comme journaliste, il devient chef d'agence à Castres (Tarn) en 1999, dirige l'édition de l’Aveyron de 2000 à 2006. 

En 2007, il prend la responsabilité des six éditions de Haute-Garonne, avant d'être nommé rédacteur en chef adjoint en charge du développement numérique en 2016, puis rédacteur en chef en 2019, succédant à Jean-Claude Soulèry

Lionel Laparade est sous la responsabilité de Jean-Nicolas Baylet, DG et directeur de la publication. 

L’encadrement de la rédaction est assuré par Nicolas Moscovici et Eric Berger, rédacteurs en chef adjoints et Philippe Bernard, secrétaire général de la rédaction. 



NOUVELLE GOUVERNANCE 


Juin 2022 : l’assemblée générale du Groupe La Dépêche du Midi, réunie le 30 juin a adopté des évolutions dans sa gouvernance : 

Jean-Michel Baylet, 76 ans, précédemment PDG, devient président du conseil d’administration de la SA du Groupe La Dépêche du Midi. 

Direction générale : elle est confiée à son fils ainé Jean-Nicolas Baylet, né en 1984. s

Midi Libre : suite au départ à la retraite du PDG  Bernard Maffre, 82 ans (École Estienne, ex-directeur du groupe Firmin-Didot jusqu’en 1977), la direction générale est confiée à Jean-Benoît Baylet, né en 1987, également nommé PDG de la SA L’Indépendant et de la SAS Société Aveyronnaise Centre Presse


Pôle Est (ex-Languedoc Roussillon) : Alain Baute, DG délégué de L’Indépendant, est nommé DGa de Midi Libre

Olivier Plays, DG adjoint, devient secrétaire général de Midi Libre

Frédéric Touraille, DG délégué du groupe La Dépêche, devient également président de Dépêche Events, filiale événementielle. 


Siège social 


La Dépêche du Midi : avenue Jean-Baylet 31095 Toulouse 


www.ladepeche.fr 


 

MIDI LIBRE : UN PLAN DE DÉPARTS CONTRAINTS


Mars 2023 : Lire ici

Septembre 2022 : Olivier Biscaye, directeur de la rédaction de Midi Libre est confronté à une motion dénonçant des mutations « autoritaires » qui ont dégradé le climat social suite à la mise en place du projet éditorial web-first. 



L’INDÉPENDANT


5 janvier 2022 : L’indépendant lance sa web radio. Radio Indep a pour particularité de produire des journaux grâce à une voix de synthèse, alias Léa, tous les jours de 6 h à minuit, chaque quart d’heure. 

Une voix féminine et monocorde, sans affect ni accent !

La rédaction opère en web-first total et pour l'accompagner techniquement, le journal de Perpignan a fait appel à Hello My Bot, une start-up catalane spécialisée dans les solutions vocales.

Yohann Lemore et Frédéric Bonnet sont les chevilles ouvrières de la radio entre l’Aude et les Pyrénées-Orientales.


https://radio.lindependant.fr/live/1-Radio-Indep



HISTOIRE 


La Dépêche, « navire amiral » du groupe, est historiquement lié à la laïcité et au radicalisme, il a pour sous-titre « Le journal de la démocratie ». 

Jean-Michel Baylet, né en 1946 (photo ci-contre), deux fois ministre en 1993 et 2016, est revenu à la tête du groupe de presse après son départ du gouvernement Valls en mai 2017. Maire de Valence-d’Agen (Tarn-et-Garonne), il a été sénateur, député et président du conseil général du Tarn-et-Garonne. 


La Dépêche de Toulouse fondée en 1870 par des ouvriers de l’imprimerie du futur maire de la ville en 1884, Joseph Sirène, sera vendue au groupe de presse parisien Le Pelletier en 1879, puis à des Ariégeois en 1881. Depuis janvier 1887, Jean Jaurès et Clemenceau y feront des éditoriaux politiques chaque semaine. 

Maurice Sarraut, entré au journal à 18 ans, devient directeur administratif en 1909. 

Président du parti radical en 1926, sénateur de l’Aude, il devient propriétaire du journal en 1932, et soutient l’action de son frère Albert Sarraut, plusieurs fois ministre de l’Intérieur et deux fois président du Conseil. 

Maurice Sarraut sera assassiné par la Milice fin 1943. Arrêté par la Gestapo en janvier 1943, il sera libéré grâce à son ami René Bousquet (1909-1993). 

Secrétaire général de la police, organisateur de la rafle du Vél d’Hiv en 1942, acquitté par la Haute Cour de Justice en 1959, il siègera jusqu’en 1971 au conseil d’administration de La Dépêche

En 1993, il sera assassiné chez lui. 


Jean-Baptiste Chaumeil, maire de Valence d’Agen (Tarn-et-Garonne) entré dans le capital du journal en 1925, est à l'origine de l’embauche de son neveu Jean Baylet, comme directeur administratif puis rédacteur en chef. 

A la Libération, Jean Baylet, élu député du Tarn-et-Garonne, dirigera le journal jusqu’à sa mort en 1959. Sa veuve, Evelyne, lui succède tout en étant maire de Valence d’Agen et présidente du conseil départemental. 

En 1975 elle passe le flambeau à son fils Jean-Michel Baylet, à la mairie et au journal, comme directeur général adjoint puis DG en 1977 et PDG en 1995, au décès de sa mère. 

Il présida le Mouvement des Radicaux de gauche de 1983 à 1985 et le parti radical de gauche de 1996 à 2016 avant de devenir ministre de l’Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités locales pendant un peu plus d’un an. 

De 2018 à 2020, il a présidé l’Alliance de la presse, qui regroupe 300 titres de la presse quotidienne régionale et hebdomadaire régionale. 

Marie-France Marchand-Baylet, née en 1953, ex-épouse de JM. Baylet, l’a remplacé provisoirement à la tête du groupe en 2016, en raison de ses fonctions ministérielles. Elle préside la Fondation Groupe Dépêche, au service des étudiants. Elle est la compagne de Laurent Fabius, ancien Premier ministre sous la présidence de François Mitterrand, président du Conseil constitutionnel depuis 2016. 



Presse & Médias : La puissance des groupes de presse

P rincipal reproche fait aux grands groupes : la concentration des médias entre les mains de quelques uns. Des empires industriels qui n’ont...