Le Groupe Sud Ouest est détenu à 80 % par la famille Lemoîne, fondatrice du journal. Les 20 % restants se répartissent entre la Société civile des journalistes, la Société civile d’imprimeries régionales de presse, la Société civile des cadres, l’Amicale des journalistes. GSO a été en 2021 le premier éditeur à avoir déployé le système éditorial CUE du danois Stibo DX permettant la publication sur le Web, en premier lieu.
> Sud Ouest diffusion France payée 2021-2022 :
205.995 ex. - 2,6 %
> Sud Ouest Dimanche : 196.428 ex. - 3,11 %
GSO édite 4 autres quotidiens :
> La Charente Libre 27.524 ex. - 1,88 %
> La République des Pyrénées 25.650 ex. - 1,58 %
> L’Eclair des Pyrénées - Pays de l’Adour
5.012 ex. - 3,07 %
> La Dordogne Libre 4.933 ex. - 7,24 %
3 hebdos régionaux :
Le Résistant de Libourne 6.257 ex. - 3,8 %
Haute Gironde (Blaye) 4.598 ex. - 4,98 %
La Dépêche du Bassin d'Arcachon 4.017 ex. - 5,7 %
1 bimestriel :
Terre de Vins Le Mag : supplément art de vivre-week-end de l’édition du samedi de Sud Ouest
Raffut : revue pour les amoureux du rugby
La Lettre d’APS : newsletter d’information économique et stratégique Les Éditions Sud Ouest plus de 300 titres sur le patrimoine régional
3 télés : TV7 (Bordeaux et Nouvelle-Aquitaine), TVPI (Pays Basque et Landes) La Rép’ des Pyrénées (web TV)
Digivision (agence de presse TV)
Agence événementielle Côte Ouest (depuis 2016)
Sud Ouest Publicité, Agence Eliette (créée en 2020)
S2D distribution et diffusion.
GSO est actionnaire (6 %) du groupe espagnol Vocento (ABC).
2016 : GSO a vendu les hebdos Le Journal du Médoc, La Haute Saintonge et L’Hebdo de Charente-Maritime en 2012.
Entreprise de presse indépendante, Sud Ouest est le 2e quotidien régional français derrière Ouest France.
Diffusé sur sept départements (Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne, Dordogne, Charente et Charente-Maritime), il est lu, chaque jour, par plus d’un million de lecteurs et le site sudouest.fr s’est imposé comme la référence en matière d’information locale sur la région (17 millions de visites/mois).
> GSO a été en 2021 le premier éditeur à avoir déployé le système éditorial CUE du danois Stibo DX permettant la publication sur le Web, en premier lieu.
Aides de l’Etat à la presse : en 2019 2,946 M€ ont été versés au groupe GSO.
Flore Galaud (IFP) a pris ses fonctions de rédactrice en chef de Sud Ouest le 1er avril 2022. À la faveur d’un jeu de chaises musicales, elle remplace Jean Pierre Dorian (en poste depuis 2018), nommé directeur de la rédaction.
Le PDG de la SAPESO - Société éditrice du quotidien régional Sud Ouest - prend sa retraite après avoir présidé le directoire depuis mai 2019. Il préside aussi Territoires TV qui fédère cinq groupes de PQR pour développer des chaînes de télés locales.
À 56 ans, Nicolas Stercks est issu du monde de l’édition. 2001 à 2011 : DG d’Infopro Digital, groupe de médias et services destinés aux professionnels. 2018 : il rejoint Webedia, groupe média digital spécialisé dans le divertissement (cinéma, jeu vidéo, lifestyle, cuisine…), en tant que DG France et directeur des opérations Monde. Socibog, actionnaire familial de contrôle de GSO lui confie la mission « d’accélérer la transformation des activités pour faire face aux nouveaux enjeux : développement de l’audience digitale et des abonnements numériques, consolidation des revenus publicitaires, déploiement d’une stratégie audiovisuelle ambitieuse, structuration et développement de l’offre événementielle et développement des services aux entreprises ».
À l’été 2020, Patrick Venries engagea un plan de départs volontaires touchant 131 postes dont 18 journalistes avec la fermeture de l’agence locale d’Angoulême.
99 salariés partiront en départ volontaire et 29 en retraite.
Son plan stratégique 2019-2023, visait à l’équilibre économique, avec une importante réduction de la masse salariale.
Né à Cahors, P. Venries (licences de philo et d’histoire de l’art) débuta à La Dépêche du Midi en 1982. Fait-diversier et reporter sportif à Agen en 1987, il est en concurrence avec Sud Ouest qui le recrute en 1990, direction Angoulême, comme chef adjoint d’une édition minoritaire où il faut rivaliser face à La Charente Libre qui appartient aussi à GSO.
1992 : il prend la tête de la locale de Bordeaux, au siège du journal, puis la rédaction en chef en 2000.
2006 : directeur de la rédaction puis vice-président du directoire il devient en 2012 directeur général délégué, et engage la mutation numérique du journal.
7 avril 2022 : La République des Pyrénées (Pyrénées Presse, Groupe Sud Ouest) lance la web TV du Béarn et de la Soule.
Responsable marketing acquisition : Carole Fourcade (ex Spotify)
Chef de projet acquisition : Mehdi Harrar (ex Groupe Le Figaro)
Chef de projet fidélisation : Aurélien Robert (ex Aquitem)
Web analyst : Cheyenne Batteux (ex Eurosport-Discovery)
PLACÉCO : LA VERTICALE ÉCONOMIE DE SUD OUEST
Septembre 2022 : la société Placéco (Bordeaux Média SAS), intégrée à GSO depuis juillet a été lancée il y a deux ans à Bordeaux par le journaliste entrepreneur Yann Buanec (ESJ Paris). Elle a développé son activité autour d’une offre de contenus éditoriaux produits par des journalistes à destination d’entrepreneurs et d’institutions de Gironde. La filiale APS (Aquitaine Presse Service) publie la lettre économique digitale du groupe Sud Ouest. Couvrant l’actualité des entreprises de Nouvelle Aquitaine, elle est intégrée à Placéco. placeco.fr
> Sud Ouest a traversé de graves crises sociales : une grève de 26 jours en 1972, un conflit avec le syndicat FILPAC-Cgt des ouvriers du Livre en 1994, un lourd plan social en 2012-2013, la suppression de 132 postes dont 18 journalistes en 2019.
> En septembre 2020, le dessinateur Marc Large, journaliste pigiste depuis 2007, est écarté sans préavis ni indemnités, du fait de son statut de correspondant local de presse. La décision, prise à la suite du rejet de sa demande de régularisation de son statut, souleva l'indignation des syndicats (une pétition réclamant sa réintégration réunira plus de 6400 signatures).
> En avril 2022, Sud Ouest a été condamné par les Prud’hommes de Bordeaux pour avoir employé une journaliste plus de sept ans en CDD à la rédaction de Périgueux, cumulant 101 contrats. Obligé de la requalifier en CDI, Sud Ouest a également été condamné pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. Ce licenciement abusif coûte plus de 50.000 € à l’employeur, sans compter les frais de justice engagés.
Chiffres clés
CA 2021 Sud Ouest 132,845 M€ ( - 10,89 % / 2020)
Pertes : 271.500 € (1,26 M€ en 2020)
Les actionnaires de GSO ont partagé une enveloppe de 1,4 M€ de dividendes.
CA 2021 Groupe Sud Ouest : 1,943 M€. Résultat net 3,077 M€ ( + 6,54 % / 2020)
Siège social
Groupe Sud-Ouest 23 quai des Queyries 33100 Bordeaux
HISTOIRE
Le quotidien Sud Ouest a été créé le 29 août 1944 par Jacques Lemoîne (1895-1968) résistant proche du MRP, succédant à La Petite Gironde qui continua de paraître durant l’Occupation.
En 1946, Sud Ouest soutient le quotidien Le Soir de Bordeaux, d’inspiration chrétienne et gaulliste, dirigé par Henri Amouroux (1920-2007) (ESJ Paris).
Entré à La Petite Gironde en 1942 tout en participant au même réseau de résistance que J. Lemoine, son ancien rédacteur en chef, il rejoint Sud Ouest à la Libération.
1947 : le tirage dépasse 280.000 ex.
1949 : Sud Ouest Dimanche est lancé dans une formule davantage magazine que quotidien du 7e jour.
1957 : rachat et intégration du quotidien La Nouvelle République de Bordeaux et du Sud Ouest (ex-La France) de tendance socialiste, également publié depuis le 29 août 1944, et diffusé à plus de 110.000 ex.
Au décès du fondateur en 1968, son épouse Éliette Lemoîne (1915-2013) devient PDG. Le temps que son fils Jean-François prenne la relève, elle confie la direction à Henri Amouroux, rédacteur en chef depuis 1966, puis directeur jusqu’en 1974.
Il partira diriger France Soir puis le quotidien Rhône Alpes de 1977 à 1982.
(photo ci-contre JJ. Saubi - Sud Ouest)
Pierre Jeantet, ex-DGA de l’AFP, lui succède après avoir été DG depuis 1993.
Octobre 2001 : les nouvelles rotatives tournent dans le nouveau centre d’impression installé quai de Brazza, sur la rive droite de Bordeaux. Jusqu’alors, le journal était imprimé en centre-ville, dans les locaux historiques du journal, rue de Cheverus.
2009 : déménagement du siège de Sud Ouest, rive droite, quai des Queyries, dans le quartier de la Bastide.
Trois administrateurs indépendants ont été nommés :
Emmanuel Morandini préside le CA (ingénieur ISTOM, DG de MIC Insurance Company, fondateur associé de la société de courtage Zenioo, ex-DG d’April).
À ses côtés d’Olivier Cotinat (Président de Bazando) et Bénédicte Faivre Tavignot (HEC).
Le secrétaire général Didier Piot a été nommé DGa.
Dans ce contexte délicat, Patrick Venries avait réussi à désamorcer plusieurs crises de confiance au sein de la rédaction en s’appuyant sur un tandem expérimenté :
- Christophe Galichon, directeur de la rédaction.
Arrivé par la petite porte du service des études en 1997, puis rédacteur en chef de La Semaine du Pays Basque en 2002, il lança le gratuit Bordeaux 7 en 2004 avant de diriger le service des suppléments et hors-séries en 2006. Son apprentissage sera finalisé en 2008 au poste de responsable de l’édition départementale de Charente-Maritime à La Rochelle, puis de l’édition Béarn et Soule à Pau en 2010.
- Jean-Pierre Dorian, rédacteur en chef depuis 2018. En charge de la rubrique Rugby depuis 1998. (DEA d'histoire 1991, IJBA 1992)
- Catherine Debray (ESJ Lille 1986), directrice des éditions de Gironde depuis 2015, est devenue rédactrice en chef adjointe chargée de l’information locale.