samedi 22 octobre 2022

SIPA-OUEST FRANCE

Publihebdos devient Groupe Actu 


Éditeur d’actu.fr, le groupe de presse hebdomadaire régional Publihebdos a décidé de se renommer Groupe Actu. Objectif : « mieux refléter sa vision, ses valeurs, ses ambitions ». 

(Ndlr : Laurent Gouhier, président du directoire, ancien directeur délégué de La Presse de la Manche, a succédé en août dernier à Francis Gaunand, après 18 années de direction et de croissance). Concrètement, les noms Publihebdos et Hebdos Communication disparaissent et l’identité visuelle change avec un nouveau logo. Pour ses lecteurs, le groupe entend désormais : « Être à vos côtés pour vous informer et participer à la vie de nos territoires ».

Depuis 2017, Groupe Actu édite le site d’information actu.fr qui est devenu l’une des principales plateformes numériques d’information en France. En sept ans, il s’est hissé à la 6e place des sites et enregistre plus de 120 millions de visites mensuelles. Il a permis le développement de l’audience d’hebdos locaux imprimés, jusqu’alors isolés sur leur territoire d’origine.

Acteur majeur de l’information locale en France depuis 1999, Groupe Actu compte 94 journaux (78 hebdos payants, 15 gratuits, le quotidien La Presse de la Manche) mais aussi 2 imprimeries, 1 régie publicitaire et l’agence de presse APEI. Il emploie 847 collaborateurs, dont 400 journalistes, et un chiffre d’affaires 2023 de 92 M€. En 2006, le groupe éditait 37 journaux locaux pour 48 M€ de chiffres d’affaires.

En septembre dernier, deux nouvelles directions ont été installées avec Jean-Philippe Siourd (ex-DG de CMI Digital) nommé directeur délégué, chargé de la distribution et de la monétisation, de l’activité technique digitale et informatique de l’entreprise. Un poste de directeur du développement éditorial d’actu.fr a été confié à Benoit Canto, éditeur-chef de projet du site depuis 2015.

Groupe Actu est une filiale du groupe SIPA-Ouest-France.

En 2001, Publihebdos rachetait le groupe familial Méaulle, imprimeur implanté à Bernay, en Normandie, avec une vingtaine de titres comme L'Éveil normand et Les Informations dieppoises. L’objectif était alors de concurrencer les 14 hebdos et bi-hebdos du groupe Hersant, implantés en Normandie et Pays de Loire, qui seront repris en 2007.

De 2009 à 2013, Publihebdos rachète des hebdos indépendants (L’Informateur et L’Écho-Le Régional, Le Courrier du Léon, Le Progrès de Cornouaille, Le Pays Briard, Le Républicain du Lot-et-Garonne). Parallèlement sont lancés Le Havre Infos et Côté Caen, 76actu et normandie-actu.fr.


OF TV : Gwenaëlle Troly nommée DG

 

2 octobre : Gwenaëlle Troly, nommée directrice générale de Ouest France TV, est l'ancienne directrice générale du pôle RMC entre 2012 et 2021 (RMC Découverte, RMC Story, RMC Production, RMC Radio). En 2022-2023 elle a été directrice générale opérationnelle du pôle TV de NRJ et a occupé des fonctions de direction de programmes et d’antenne pour les chaînes Pathé Sport, Voyage et National Geographic au sein du groupe Fox International. Elle avait débuté sur la télé locale 8 Mont-Blanc. 

Le projet porté par le groupe Ouest-France, retenu par l’Arcom en juillet, prévoit une chaîne généraliste et nationale, destinée aux 25-49 ans. OF TV entend répondre à des attentes qui, aujourd’hui, ne sont pas satisfaites sur la TNT avec des magazines, du divertissement, des fictions, du cinéma, et du sport le week-end. Son slogan : la vie en vrai. Elle intéressera tous les territoires grâce à des partenariats avec la presse régionale. Les programmes mêleront productions extérieures et productions internes, avec le pôle audiovisuel dirigé par Edouard Reis Carona (Ndlr : son nom avait circulé pour diriger la chaîne). Retard à l’allumage ? OF TV annonce pouvoir débuter ses programmes au 1er septembre plutôt qu’au 1er mars. Des discussions sont en cours avec l’Arcom et une grille de transition serait alors mise en place. Une volonté de prudence dans les investissements expliquerait ce report possible. Le recrutement des personnels se limiterait à une trentaine de professionnels plutôt que les 58 annoncés le 16 juillet. Quant aux travaux du plateau TV à Rennes, ils ne débuteraient pas avant 2026, voire 2027.


OUEST-FRANCE RÉNOVE SON ÉDITION NUMÉRIQUE


L’édition « France », 100 % numérique de Ouest-France a été rénovée depuis le 18 juin. Une grande photo, un titre court, des pages En région (plutôt que Bretagne, Pays de Loire et Normandie) permettent une meilleure présentation dans les kiosques numériques que l’édition vient d’intégrer (Cafeyn, PassPresse, PressReader et Readly). La page « Parenthèse », plus magazine, optimise les pages d’actualité.


> 24 h de grève : le 20 juin, à l’appel de l’intersyndicale, Ouest-France  a observé un mouvement de grève « exceptionnel » avec non-parution vendredi pour obtenir des hausses de salaires. Un accord a été obtenu pour une augmentation de 50 € par salarié.


LA RÉVOLUTION OUEST-FRANCE GRÂCE AU NUMÉRIQUE


6 décembre 2023 : une nouvelle stratégie s'engage dans le groupe Ouest-France suite à la nomination en juin  du nouveau directoire présidé par François-Xavier Lefranc (photo ci-contre) avec son DG, Fabrice Bazard, jusqu’alors directeur du numérique.

Chargé de mettre en place le journal de la prochaine décennie, 

F.X Lefranc estime que « Ouest-France est en train de vivre une évolution en profondeur de son identité même. D’un journal régional au départ, nous sommes devenus, avec l’émergence du numérique, un journal français, avec une part significative d’actualité nationale et internationale, et la spécificité d’être réalisé à l’Ouest ».

Cyril Petit (ESJ Lille 2005) a d’ailleurs été nommé rédacteur en chef délégué chargé du développement éditorial national, en juin 2022, après onze années de responsabilités au JDD.

F.X Lefranc insiste sur le fait que 80 % des lecteurs numériques se situent en dehors du périmètre historique (Bretagne, Pays de Loire, ex-Basse Normandie).

Parmi les priorités éditoriales figure une plus grande couverture de l’actualité économique. C’est dans cet objectif qu’en 2019, l’agence de presse API, implantée à Nantes, est devenue une filiale du groupe Ouest-France, qui elle-même, en juin dernier, a racheté la Lettre économique de Bretagne

L’ensemble est dirigé par Arnaud Wajdzik (ESJ Paris, 1997), directeur départemental de l’édition du Maine-et-Loire pendant dix ans, puis de Loire-Atlantique à partir de 2016.


> Le groupe Ouest-France (cinq quotidiens, 90 hebdos via la filiale Publihebdos, trois radios, l’agence API) appartient à l’ASPDH, association à but non lucratif pour le soutien des principes de la démocratie humaniste, créée en 1990.


> Ouest-France a lancé le 15 novembre le magazine trimestriel Ruralités. La rédaction s’est associée à The Land, un espace de formation, de réflexion, de culture, d’innovation au service du développement des nouvelles ruralités.


OUEST-FRANCE ET ACTU.FR AU SOMMET 


En août, l’ACPM a classé la plateforme d’actualités de Ouest-France en n°1 de son classement mensuel avec 172.683.141 visites. 

Actu.fr de la filiale Publihebdos est n°2 avec plus de cent millions de visiteurs : 100.713.440.

Dans le Top 15, viennent ensuite en région, Le Parisien : 84.506.073 visites

La Dépêche : 61.362.510, Sud Ouest : 57.813.703, Midi Libre : 54.259.451

Loin derrière, on trouve Le Dauphiné à 38.008.558 visites.

Le Progrès 26.906.550

La Voix du Nord 24.085.422

Le Télégramme 23.560.951

L’Est Républicain 16.511.667

La Provence 6.463.452

Nice Matin 15.245.316

La Montagne 12.328.842


CYRIL PETIT À LA TÊTE DU DÉVELOPPEMENT ÉDITORIAL


11 mai : Cyril Petit, 43 ans, ancien directeur de la rédaction du Journal du dimanche entre octobre 2021 et mai 2022, va rejoindre au 1er juin le quotidien régional Ouest-France comme rédacteur en chef délégué chargé du développement éditorial national. Il a pour mission de positionner encore davantage Ouest-France comme un média incontournable au niveau national. Au JDD depuis 2011, après avoir été rédacteur en chef de Jeune Afrique, il assurait depuis huit mois une mission de réorganisation du service édition du Parisien.


Diplômé de l’IEP de Grenoble et de l’ESJ de Lille - dont il est secrétaire général du conseil d’administration - il a tenu une chronique régulière consacrée à la presse écrite dans l’émission L’instant M sur France Inter entre 2017 et 2021.

Il avait quitté le JDD en pleine période de turbulences après l’éviction du directeur de la rédaction Hervé Gattegno, sur fond de rachat de Lagardère News, propriétaire du titre, par Vivendi, le groupe de Vincent Bolloré.


FRANÇOIS-XAVIER LEFRANC PRÉSIDENT 


21 avril 2023 : une page se tourne pour le premier quotidien de France. Pour accélérer sa mutation, François-Xavier Lefranc, 61 ans,  succède à Louis Echelard, 72 ans, à la présidence du directoire de Ouest-France. Directeur des rédactions depuis août dernier, il était précédemment rédacteur en chef depuis 2014. Entré au journal comme simple secrétaire de rédaction en 1985, il en connaît les moindres recoins. Il a aussi été chef d’agence à Vire, directeur départemental dans l’Orne puis dans la Manche. Louis Echelard reste co-gérant du groupe SIPA-Ouest-France. 
Matthieu Fuchs (gendre de l’ancien président du directoire François-Régis Hutin, décédé en 2017) quitte le directoire du quotidien et devient DG de la stratégie du groupe. Dans un récent édito Louis Echelard rappelait les grands principes d'indépendance du groupe régional. 
Sa structure associative, mise en place dès 1990, protège contre les convoitises et les pressions. Face aux réseaux sociaux et aux géants des GAFA, cette mise au point n'est pas anodine pour le premier quotidien de France, confronté comme ses confrères à la fragilisation de son modèle économique. L’ASPDH (Association Pour le Soutien des Principes de la Démocratie Humaniste) est propriétaire du groupe de presse. Le groupe SIPA gère Ouest-France, ouest-france.fr, les Journaux de Loire (Le Maine Libre, Le Courrier de l’Ouest, Presse Océan), Publihebdos (77 hebdos régionaux et 15 gratuits), Infomer (Le Marin, Le Chasse-Marée, Voiles et Voiliers), les éditions Ouest France, la régie publicitaire Additi, les radios Hit West et Oceane FM
Il possède aussi 49,7 % du journal gratuit 20 Minutes, co-édité avec le groupe belge Rossel. 


UN BIEN PRÉCIEUX

L'INDÉPENDANCE ÉDITORIALE


15 avril 2023 : Louis Echelard, président du directoire de Ouest-France a signé un édito rappelant les grands principes d'indépendance du groupe régional. Sa structure associative, mise en place en 1990, protège contre les convoitises et les pressions. Alors que le débat est lancé sur les risques de l'intelligence artificielle, mettant à mal l'éthique journalistique, cette mise au point n'est pas anodine pour le premier quotidien de France, confronté comme ses confrères à la fragilisation de son modèle économique.


> Lire l'édito



OUEST-FRANCE : LOURDES PERTES EN 2022 


En 2022, la hausse du papier et de l’énergie ont aggravé la situation du premier quotidien régional déjà confronté à l’endettement. En 2021 sa dette était passée de 34 à 56 M€. Le dernier exercice intègre notamment la restructuration des imprimeries.


N° 1 de la presse régionale 

Lu dans 14 départements et trois régions du Grand Ouest : Bretagne, Pays de Loire, Normandie. 


Ouest-France est paru pour la première fois le 7 août 1944, succédant à l’Ouest-Éclair, interdit à la Libération, mais créé par deux bretons « catholiques sociaux » républicains, Emmanuel Desgrées du Loû et l’abbé Félix Trochu. 


> Ouest-France, diffusion France payée 2021-2022 : 624.504 ex. - 0,34 % 

41 éditions, 2 éditions numériques 


> Ouest-France dimanche 389.601 ex. + 1,83 % 

(n° 1 des quotidiens du 7e jour) 


> Courrier de l’Ouest 73.629 ex. - 3,45 % 


> Le Maine Libre 32.769 ex. - 4,71 % 


> Presse Océan 20.558 ex. - 7,47 % 



> La Presse de la Manche 


18.124 ex. - 3,04 % 

Depuis 2007, propriété de la filiale SIPA - Société d’investissements participations. 


CA 2021 : 13,308 M€ ( + 3,39 % / 2020). 


Résultat net : 1,229 M€ 


PDG : Francis Gaunand 

Le quotidien rayonne sur le Nord-Cotentin. Fondé le 3 juillet 1944, il sera le premier à paraître en France libérée, sous le titre de La Presse cherbourgeoise qui devient La Presse de la Manche en 1953. 

En 1990 il intègre le groupe Ouest-France






Audience quotidienne 

Cumulée avec les Journaux de Loire + les hebdos de Publihebdos


7 millions de lecteurs 

23,1 millions de lecteurs print et web 179 millions de visites sur le site par mois 


Co-édition du gratuit 20 Minutes avec le belge Rossel 


Aides de l’État à la presse : en 2019, 5,240 M€ ont été versés au groupe SIPA-Ouest France 


Effectif Ouest-France : près de 750 journalistes, 2.500 correspondants 


Abonnements numériques : 153.000 (en décembre 2021) 


Radios : Hit West, Océane FM, Clam. 

(Radio Cristal qui arrose la Normandie a été vendue à Sweet FM. Basée au Mans. Elle avait déjà développé son réseau en rachetant Plus FM basée à Blois pour se déployer dans tout le département du Loir-et- Cher et l'axe ligérien) 


Télés : TV Rennes, TV Nantes 



Président du Directoire : Louis Échelard
(depuis 2006. 
Il ne sera pas candidat à sa succession en juin 2023, mais sera cogérant de la holding Sipa-Ouest France). 
Né en 1950 (ingénieur École supérieure d’électronique de l’Ouest, IAE Nantes, directeur informatique du Crédit Mutuel de Bretagne puis DG de la compagnie financière du Crédit Mutuel). 
A succédé à Francis Teitgen, parti suite à des divergences sur l’avenir du groupe. 


DG - vice-président : Matthieu Fuchs, né en 1967 (Ipag Business School), gendre de François-Régis Hutin (1929-2017), journaliste, ancien président du Directoire. 


Directeur des rédactions : François-Xavier Lefranc (université de Tours) 61 ans 


Rédacteurs en chef : Philippe Boissonnat (Sorbonne, licence lettres modernes) 


Laëtitia Greffié (informations générales) DEA études politiques, master gestion de la presse. (a été directrice départementale Côtes d’Armor et Finistère) 


Sébastien Grosmaître (info locale et régionale) IGR-IAE Rennes, ESJ Pro Lille Édouard Reis Carona (innovation numérique) université de Caen 

Aurélie Lemaître (en charge des RH) ESJ Lille, cheffe de rédaction Caen 2013-2022 


OUEST-FRANCE NÉGOCIE AVEC SES IMPRIMEURS 


Mai 2022 : afin de mettre en place le plan filière qui vise à « réduire la voilure » des imprimeries de presse, un premier accord a été signé avec le syndicat Filpac-CGT pour reclasser 21 salariés et permettre le départ volontaire de 80 salariés. L’imprimerie du Courrier de l’Ouest à Angers a déjà fermé et les sites de Rennes et Nantes vont pouvoir se réorganiser, là où sont imprimés les autres quotidiens Ouest-France, Le Maine Libre, Presse Océan. 


Décembre 2021 : une grave crise managériale perturbe le plan de réorganisation lancé fin 2019 dans le plus grand quotidien régional français. 

François Greffier, DRH de la filiale des Journaux de Loire, a succédé à Christine Jehanin restée seulement un an dans l’entreprise (après 10 ans comme DRH de Malakoff Médéric). 

La feuille de route du nouveau DRH a été présentée lors d’un CSE extraordinaire : 

« animer l’équipe et avancer sur tous les sujets de transformations de l’entreprise pour retrouver le chemin de la confiance et de la sérénité dans le respect des compétences de chacun. Et retrouver un dialogue social apaisé. » 


Avril 2021 : le transfert de l’impression du Courrier de l’Ouest d’Angers à Nantes supprime 80 postes sur les 256 de cet outil industriel. Chaque salarié s’est vu proposé un reclassement avec accompagnement personnalisé. Le projet prévoit au 1er janvier 2024 d’imprimer 800.000 exemplaires des quotidiens sur les sites de Rennes-Chantepie et Nantes-La Chevrolière, dotés de cinq rotatives disposant chacune de 40 pages couleur. La rotative d’Angers devrait s’arrêter le 30 décembre 2022.  



REPÈRES 


> Le groupe SIPA Ouest-France est chapeauté depuis 1990 par l’association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste (ASPDH), afin de mettre le journal à l’abri d’un rachat ou de spéculation capitalistique. L’association possède 99,91 % de Sofiouest la Société d’investissements et de participations, fondée par François-Régis Hutin, ancien président du directoire (1929-2017). 


> Éric Fottorino, cofondateur de l’hebdo Le 1 et de la revue ZADIG, a rejoint l’ASPDH après avoir été coopté, ainsi que l’historien Pascal Ory


> Sofiouest a pour actionnariat le groupe SIPA-Ouest France (51,26 %), le Crédit Mutuel Arkea (11,48 %) et des particuliers, issus des familles actionnaires historiques de Ouest France. Sofiouest agit de façon autonome. D’ici 2025, son patrimoine va être porté à 240 M€, doublant ainsi son actif. En 2021, malgré l’exercice 2020 déficitaire, près de 3 M€ de dividendes ont été distribués aux familles fondatrices, grâce, notamment à la cession de sa participation dans M6 et plusieurs stratus. Une augmentation de capital de 10 M€ est prévue cette année. 



PUBLIHEBDOS 


Filiale de SIPA-Ouest France 

77 hebdos régionaux 15 gratuits (30 % du marché national) 


Président du directoire : 


Francis Gaunand 58 ans (École des cadres de la SNCF, ex-responsable marketing et promotion du groupe Le Progrès


Rédaction en chef : Carole Gamelin (ESJ Lille 1995, 15 ans d’expérience à La République des Pyrénées, 4 ans chef d’agence à Nord Éclair Béthune). 


2022 : fin novembre la plateforme actu.fr s’est installée dans le top 10 des sites d’info les plus consultés grâce à ses 400 journalistes professionnels. Il a passé le cap des 100 millions de visites mensuelles (100.814.294 exactement). Depuis 2017, elle fédère plus de 100 titres de toutes les régions pour optimiser audience et recettes publicitaires. L’actualité thématique complète l’info locale. Exemple avec le rugby, une verticale de actu.fr Occitanie. 


2018 : 70 % de la Société d'édition de presse régionale (SEPR de la famille Mulliez : Auchan, Norauto, Décathlon) sont intégrés à Publihebdos : les hebdos Voix du Midi, La Vie Quercynoise, La Voix du Cantal, La Voix du Gers, La Voix du Jura. Croix du Nord, Croix du Midi, L’Écho du Tarn. 


2016 : La Presse de la Manche à parité avec le groupe SOGEMEDIA, devient co-propriétaire de 4 hebdos du groupe HCR (Hebdos Catholiques Régionaux) rachetés 1 € symbolique aux diocèses de Belley- Ars, Langres, Valence et Viviers : 


La Voix de l’Ain (Bourg-en-Bresse) 10.942 ex. - 4,84 % 

L’Hebdo de l’Ardèche-Terre Vivaroise (Valence) 5.080 ex. + 1,01 % 

Drôme Hebdo - Peuple Libre 140e : 1.587 ex. - 5,48 % 

La Voix de la Haute-Marne (Chaumont) 144e : 1.424 ex. - 3,59 % 1.424 ex. - 3,59 % 


2007 : rachat des hebdos normands et atlantiques du groupe Hersant. 


2001 : rachat des 19 hebdos ou bihebdos du groupe Méaulle (imprimeur à Bernay), farouche opposant du groupe Hersant. 


Diffusion supérieure à 10.000 ex : 


Le Trégor 

La République de Seine-et-Marne 

L’écho de la presqu’il de Guérande 

Les Informations Dieppoises (bi-hebdo) 

Liberté Bonhomme Libre (Caen) 

La Chronique Républicaine (Fougères) 

L’Orne Combattante 

La Croix du Nord (Lille) 

Le Pays Malouin. 






Diffusion de 10.000 et 5.000 : 


Le Pays d’Auge (bi-hebdo) 

Le Républicain du Lot-et-Garonne 

L’Impartial des Andelys 

L’Orne Hebdo 

Le Perche 

L’Écho de l’Armor et de l’Argoat

Le Courrier du Pays de Retz 

Le Réveil de Neufchâtel 

L’Éclaireur de Châteaubriant 

L’Éveil de Pont Audemer 

La Voix du Jura

Le Publicateur libre (Domfront) 

Le Républicain (sud Gironde) 

L’Éveil Normand 

Le Réveil Normand 

Le Journal de Vitré 

La Gazette de la Manche 

Le Courrier Vendéen 

Toutes les Nouvelles de Versailles et Rambouillet 

La Presse d’Armor 

La Marne 

L’Hebdo de Sèvre et Maine 

Le Courrier indépendant de Loudéac 

La Gazette du centre Morbihan 

Le Petit Bleu des Côtes d’Armor 

Croix du Midi 

Le Petit Courrier-L’écho de la vallée du Loir 

Le Journal d’Abeille 

Le Penthièvre 

La Voix - Le Bocage (Vire) 

Le Pays Briard (Coulommiers) bihebdo 

Le Courrier de Mantes 

Le Journal de l’Orne 


Diffusion de 5.000 à 3.000 : 


Le Courrier de l’Eure 

La Voix du Midi (Toulouse et le Lauragais) 

La Vie Quercinoise 

Le Démocrate Vernonnais 

L’Éclaireur de Vimeu 103e au classement ACPM : 3.554 ex. - 7,76 % 

Pontivy Journal 

La Renaissance-Le Bessin 

Le Ploërmelais 

Eure Infos 120e : 2.805 ex. - 15,46 % 

Le Journal d’Elbeuf 126e : 2.520 ex. - 15,12 % 

Le Bulletin de l’Arrondissement de Rouen-Darnétal 121e : 2.774 ex. - 1,98 % 

L’Action Républicaine (Nogent-le-Rotrou) 

La Voix du Cantal (Aurillac) 

La Voix du Gers (Auch) 

L’Écho du Tarn 


(Lire aussi à PHR) 


Chiffres clés 


CA 2021 Ouest-France 284,2 M€ ( + 3,15 % / 2020) 

Résultat net : 83.200 € (2,9 M€ en 2020) 


CA 2021 Publihebdos 73,743 M€ ( - 1,69 % / 2020) 

Résultat net : 2,43 M€ 


Siège social 


SIPA-Ouest-France 10 rue du Breil 35000 Rennes 


Publihebdos 261 rue de Châteaugiron 35051 Rennes Cedex 9 



www.ouest-france.fr



Le groupe est chapeauté depuis 1990 par l’association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste (ASPDH), afin de mettre le journal à l’abri d’un rachat ou de spéculation capitalistique. L’association possède 99,99 % de Sofiouest la Société d’investissements et de participations, fondée par François Régis Hutin, ancien président du directoire (1929-2017)

Sofiouest a pour actionnariat le Groupe SIPA-Ouest France (51,26 %), le Crédit Mutuel Arkea (11,48 %) et des particuliers, issus des familles actionnaires historiques de Ouest France. Sofiouest agit de façon autonome. D’ici 2025, son patrimoine va être porté à 240 M€, doublant ainsi son actif.

En 2021, malgré l’exercice 2020 déficitaire, près de 3 M€ de dividendes ont été distribués aux familles fondatrices, grâce, notamment à la cession de sa participation dans M6. Une augmentation de capital de 10 M€ est prévue cette année.


Juillet 2021 : La Lettre A annonce qu’Éric Fottorino, cofondateur de l’Hebdo Le 1 et de la revue ZADIG, a rejoint l’ASPDH après avoir été coopté.



> Lire aussi : Francis Gaunand (Publihebdos) : les médias locaux doivent se regrouper sur le web

Mediapart (8/7/2022) a révélé les conclusions du rapport réalisé par le cabinet indépendant Acante, mandaté par le comité économique et social de Publihebdos, qui a examiné le modèle économique et social d’actu.fr. Ce rapport met en évidence des conditions « délétères sur la santé et les conditions de travail » des 80 journalistes. La direction a répondu qu’elle a « commencé à traiter » ces conclusions.


 

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